200€ d’aide pour les éleveurs de bovins de Martinique ayant sécurisé leur production contre la chlodécone en 2023

Dans le cadre du plan chlordécone IV, la préfecture annonce l’ouverture cette année, d’ »un nouveau dispositif d’aide pour les éleveurs de bovins en Martinique, afin de compenser les surcoûts liés à la sécurisation de la production face au risque chlordécone ». Le montant de cette « prime à l’engagement » dégressive est fixé à 200€ et plafonné à 25 animaux par an et par exploitation.

INDEMNISATION DES PERTES

Le Préfet de Martinique a reconnu, par arrêté n° R02-2023-03-17-00001 en date du 17 mars 2023, comme sinistrées les productions agricoles et les communes listées ci-dessous :Productions :Cultures maraîchères et vivrières, Bananes export Communes :Gros-Morne, Marigot, Sainte-Marie, Trinité Types de dommages : Pertes de récoltes  
La Chambre d’Agriculture informe les agriculteurs concernés que les demandes d’indemnisation doivent être déposés au plus tard le 28 avril 2023 à la DAAF – Jardin Desclieux – Fort de France.
Le formulaire de dommages agricole ainsi que la notice de remplissage sont disponibles sur le site de la DAAF : https://daaf.martinique.agriculture.gouv.fr
Les services de la Chambre d’Agriculture sont à votre disposition pour toute information complémentaire. (Tél . : 0596 51 75 75)
 

Grâce au PARM, l’atoumo et la brisée en voie de régularisation ?

Reconnues dans la pharmacopée nationale, l’atoumo et la brisée ont été récemment interdites en tant qu’ingrédient en dehors des officines de pharmacie et parapharmacie. Réponse du PARM.

Texte Yva Gelin – Photo Jean-Albert Coopmann

La brisée et l’atoumo sont toutes deux des plantes dites PAM, Plantes Aromatiques et Médicales. Respectivement originaires d’Amérique du Sud pour l’une et d’Indochine, d’Inde et de Birmanie pour l’autre, ces plantes sont ancrées dans le quotidien martiniquais. Cependant, étant officiellement reconnues dans la pharmacopée nationale, leur usage alimentaire sous forme de tisane, de confiture ou encore de sirop n’est pas autorisé à la vente. Pour changer cette règlementation, il faudrait extraire ces plantes du monopole pharmaceutique. C’est l’objectif d’un dossier « Novel Food » qui  doit être présenté à la commission européenne. Explications avec Françoise Régina, responsable du Pôle assistance et contrôle au PARM et Katia Rochefort, la directrice de la structure.

En quoi consiste le dossier de « Novel Food » ?

Un dossier « Novel Food » est l’occasion d’une batterie de tests scientifiques qui prouvent que ces plantes ne présentent pas de risques pour la santé du consommateur, et c’est principalement ce qui le constitue. Il est déposé à la communauté européenne, qui, à partir des documents fournis, donne l’autorisation ou pas de l’utilisation alimentaire. Un dossier est élaboré pour chacune des plantes par le PARM dans le cadre du projet N’Fooding. Attention, le PARM n’est que demandeur et non producteur. Il ne produit pas de denrée alimentaire.

Pourquoi ce dossier est-il constitué par le PARM ?

Chaque entreprise aurait pu le faire, mais ce sont des démarches très coûteuses. C’est un budget de 200 à 250 000 euros par plante. Nos petites entreprises n’ont pas la possibilité de monter ce type de dossier. Le PARM est donc allé chercher les financements pour élaborer ces dossiers de novel food. Un pour la brisée et un pour l’atoumo. Nous avons également lancé un appel à manifestation d’intérêt afin de pouvoir former un consortium d’entreprises au nom duquel nous déposerons les dossiers. C’est une première pour le PARM. Le dossier, une fois constitué de tous les éléments scientifiques nécessaires, est déposé sur le portail de la commission européenne et est ensuite analysé par l’agence européenne de la sécurité alimentaire. Ensuite, si les dossiers sont validés par l’Europe, un acte d’exécution est édité et la mise en circulation des produits à base de ces plantes pourra avoir lieu.

Une fois l’autorisation accordée, les entreprises pourront-elles donc librement utiliser ces plantes-là ?

Il est important de préciser que seules les entreprises ayant intégré le consortium pourront, les 5 premières années, utiliser les plantes. D’où l’intérêt de répondre à l’appel à manifestation que nous allons prochainement lancer. Les entreprises en question doivent également respecter les utilisations de la plante qu’elles auront mentionnées dans le dossier déposé auprès de l’union européenne. Quand les cinq années seront écoulées, les autorisations tombent dans le domaine public et toutes les entreprises souhaitant fabriquer des produits avec ces plantes seront habilitées à le faire.

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Selon le PARM, quels sont les enjeux autour de la régularisation de l’utilisation alimentaire de ces plantes ?

Katia Rochefort, directrice du PARM : Les enjeux sont principalement liés à l’économie locale. La demande de produits naturels et locaux sur le marché est grandissante. Ce marché constitue une opportunité pour la diversification agricole, puisque les producteurs peuvent diversifier leur production tout en générant un supplément de recette. La démarche d’intégration de ces plantes et de leur reconnaissance est importante pour permettre la réalisation de projets économiques. Le marché est très porteur et partout dans le monde il y a cette naturalité attendue des consommateurs. Notre chance est d’avoir pour une fois les matières premières à disposition, accessibles tout en étant très territorialisées avec une signature locale.

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Après plusieurs années comme secrétaire général de l’IGUAVIE, l’interprofession de Guadeloupe sur les filières de l’élevage et participant actif au comité sectoriel de l’élevage Elie Shitalou s’apprête à passer le flambeau. De passage à Paris dans le cadre de la semaine des comités sectoriels de l’ODEADOM Elie Shitalou revient pour Outremers 360 sur la filière de l’élevage ultramarin.

Depuis ce lundi 17 avril, l’ODEADOM réunit ces quatre comités sectoriels. Il s’agit de réunions permettant des débats approfondis, filière par filière, quant aux évolutions en cours et autour des politiques publiques en direction des outre-mer. Ces comités sectoriels réunissent représentants professionnels, administrations et experts selon les champs suivants : filière banane, filières canne à sucre (canne sucre rhum), filières végétales diversifiées (hors canne et banane), filières animales. Acteur important du comité filière animale, le Guadeloupéen Elie Shitalou dresse sa vision de ce secteur à l’orée de la fin de mandat comme sécrétaire général de l’Iguavie et expert au comité sectoriel  Elevage  de l’ODEADOM.  «En Outre-mer et notamment en Guadeloupe nous avons un retard important par rapport à l’élevage national où l’agriculture nationale. Au niveau national, il y a une production optimisée fruit d’une centaine d’années de structuration avec de véritables professionnels avec des programmes de qualité, des programmes de production aux cahiers de charges bien définis. Nous sortons d’une agriculture datant de la société de plantations avec une usine centrale et des camps de canne autour jusque dans les années 1980. Nous avons vécu une période où il n’y a pas eu beaucoup de vulgarisations, peu d’encadrement pour emmener les agriculteurs à faire des progrès. Dans notre territoire, nous sommes encore dans une politique de tout-venant parce qu’il n’y a pas suffisamment de producteurs à la pointe pour pouvoir mettre en place ces cahiers de charge qualité. En parallèle de cela, il y a des personnes qui profitent de la désorganisation. Il faut revenir à des choses basiques, former les producteurs,  les emmener sur des programmes très simples pour avoir de la production, mettre en place des actions interprofessionels impliquant tous les métiers, du producteur jusqu’au distributeur, que les personnes parlent le même langage. Aujourd’hui, le travail que nous devons faire au niveau de l’interprofession, un travail en amont de structuration de la production et des producteurs.», précise Elie Shitalou à Outremers360. Pour parvenir au développement des filières agricoles en Outre-mer, l’ODEADOM est donc un interlocuteur nécessaire pour Elie Shitalou.« Les comités sectoriels sont une occasion de permettre aux professionnels des outre-mer et de nos partenaires nationaux (ODEADOM, les Ministères, les instituts techniques) de se rencontrer. Ces comités permettent également de partager des expériences. Dans ODEADOM, il y a le mot développement que nous oublions souvent. Nous avons besoin dans nos territoires d’une office à la taille de nos agricultures pour nous représente et être notre interlocuteur. Nous avons besoin de cet accompagnement à l’ODEADOM. Le déplacement régulier des équipes de l’ODEADOM dans les territoires d’outre-mer leur permet de comprendre ce que nous vivons».Une démarche selon Jacques Andrieu, directeur de l’ODEADOM qui s’inscrit dans l’ADN de l’office. « C’est une des missions de l’ODEADOM que d’être un organisme en charge de la  concertation : concertation inter-territoires, concertation entre les représentations et les pouvoirs publics. Il est important de se voir, de se parler. C’est ainsi qu’une fois par an, nous organisons pour tous les secteurs des rencontres dans lesquelles les professionnels peuvent débattre, échanger. L’année dernière, les délégations de La Réunion ont pu se rendre en Guadeloupe, c’est l’une des suites de ces rencontres. Ces comités se tiennent à des moments où d’importants travaux sont appelés, des échéances politiques prochaines, un comité interministériel outre-mer qui se prépare, il est important d’avoir ces concertations, cette écoute de la part des uns et des autres pour comprendre où on va, comment faire avancer les grands objectifs de la souveraineté alimentaire, d’excellence environnementale, de développement du secteur, des filières, de l’agroalimentaire, de l’emploi dans les territoires. Les meilleurs porteurs de ces enjeux sont les représentants des filières les représentants d’organisation ou d’interprofession qui peuvent expliquer la situation de leur territoire, faire comprendre les leviers, les freins, les difficultés de manière très constructive pour dessiner des voies de solutions», ajoute-t-il. Le successeur d’Elie Shitalou comme secrétaire général de l’Iguavie est déjà connu. Il s’agit d’Alain Bazir. «C’est un grand honneur de succéder à Elie Shitalou, c’est une personne que j’ai beaucoup respecté et côtoyé lorsque j’étais dans d’autres filières. Je partage la même volonté d’Elie, celle de travailler pour le développement du pays, que le territoire s’approche d’une souveraineté alimentaire. On s’approche de ce plan en misant sur la qualité et en mettant les agriculteurs au centre de nos objectifs».Alain Bazir et Elie Shitalou © Outremers 360Panorama de la filière diversification animale dans les Outre-mer Le développement des filières de l’élevage dans les départements et collectivités d’outre-mer est contraint par un certain nombre d’handicaps par rapport aux conditions rencontrées en métropole :·         incidences négatives du climat tropical sur les performances d’élevage en raison de températures et de taux d’humidité élevés pendant une grande partie de l’année ;·         existence de pathologies particulières liées au climat tropical : par exemple, présence de la tique sénégalaise aux Antilles – vecteur de transmission d’hémoparasitoses (piroplasmoses, cowdrioses) et de dermatophiloses.Ces contraintes d’ordre bioclimatique, auxquelles s’ajoutent les handicaps liés à l’insularité sur le prix des intrants, ont pour conséquence des coûts de production élevés et un manque de compétitivité vis-à-vis des produits importés. Pour lever ces contraintes, un certain nombre d’actions sont menées par l’ODEADOM et l’Union européenne à travers des programmes de soutien aux diverses filières animales.L’évolution moyenne sur 2011-2019 de la part des interprofessions dans les abattages de bovins est positive dans tous les DOM (+3 points en Guyane, entre +0,3 et +0,6 point dans les autres territoires), de même que le nombre d’adhérents à une organisation de producteurs en Guadeloupe et à La Réunion (respectivement +6 % et +1 %). Le nombre d’adhérents à une organisation de producteurs est en diminution de 3 % en Martinique pour la filière bovin (données non disponibles en Guyane).L’évolution tendancielle 2011-2019 du nombre d’adhérents et l’évolution moyenne de leur part dans les abattages de la filière ovine-caprine est contrastée suivant les DOM : ils sont en diminution en Guadeloupe (-4% et -2,1 points) et Martinique (-5% et -3,8 points), du fait des difficultés rencontrées par les structures coopératives de ces deux départements, tandis que le nombre d’adhérents à une organisation de producteurs augmente fortement à La Réunion (+13 % sur la période 2011-2019), traduisant la montée en puissance de la coopérative OVICAP.L’évolution du taux de couverture des marchés sur ces filières est globalement positive, à l’exception de la Réunion. Dans l’ensemble, le nombre d’adhérents des interprofessions porcines est en diminution (de 2% à La Réunion à 4% en Guadeloupe), tandis que la part des abattages dans les interprofessions est stable ou positive (0 point en moyenne annuelle en Guadeloupe, +0,3 point à La Réunion, +0,6 point à la Martinique). Les données de structuration de la filière avicole ne sont pas connues en Guadeloupe et Guyane, où ces filières restent très atomisées, avec un nombre important d’acteurs privés. Cette filière reste relativement bien structurée en Martinique, où l’enjeu est au développement de nouveaux marchés plus rémunérateurs. Son niveau de structuration se développe fortement à La Réunion, où le nombre d’adhérents à une organisation de producteurs est en augmentation de 5 % sur la période 2011-2019 et la part des interprofessions dans les abattages de volailles est en augmentation de 1,4 point en moyenne annuelle sur cette même période.Un travail important a été fourni dans chaque département sur les aspects de la promotion et de la communication, ainsi que la recherche de nouveaux débouchés, par une plus forte valorisation des produits et une segmentation plus importante des marchés.(Sources: ODEADOM)

Etude  » 4 pour 1 000  » Outre-mer

Demenois Julien, Blazy Jean Marc, Albrecht Alain, Blanfort Vincent, Freycon Vincent, Versini Antoine, Sierra Jorge, Roggy Jean-Christophe, Fujisaki Kenji, Teste Adrien, Thongo M’Bou Armel, Gavazzi Alma, Ponton Clara, Moniot Margot, Acosta-Alba Ivonne, Montouroy Yves, Avadi Angel, Benoist Anthony, Bréchet Laëtitia, Chevallier Tiphaine, Chotte Jean-Luc, Derroire Géraldine, Dorel Marc, Feder Frédéric, Fernandes Paula, Ozier-Lafontaine Harry, Richard A., Stahl Clément, Todoroff Pierre, Vayssières Jonathan. 2023. Etude  » 4 pour 1 000  » Outre-mer – Stocker du carbone dans les sols agricoles et forestiers ultramarins – Etat des connaissances et leviers d’actions dans les départements et régions d’Outre-mer – Rapport final. Montpellier : CIRAD-INRAE-IRD-ADEME, 153 p. Appraisal report Abstract : Coordonnée par le Cirad en partenariat avec INRAE et l’IRD, l’étude ≪ 4 pour 1000 ≫ Outre-mer dresse un bilan inédit des stocks de carbone du sol des territoires ultramarins. Les auteurs formulent des recommandations opérationnelles et de recherche pour preserver ces stocks élevés et répondre aux grands enjeux actuels de l’agriculture face au changement climatique au niveau national et territorial. Si le potentiel des sols métropolitains a fait l’objet d’une evaluation en 2019, celui des territoires ultramarins était jusqu’ici méconnu. Dans le cadre de la présente étude, les auteurs dressent pour la premiere fois un état des lieux des connaissances pour la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, La Reunion, Mayotte, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Résumé (autre langue) : Coordinated by Cirad in partnership with INRAE and IRD, the “4 for 1000” study in overseas France provides an unprecedented assessment of soil carbon stocks in overseas territories. The authors formulate operational and research recommendations to preserve these high stocks and respond to the major challenges facing agriculture in the face of climate change at the national and territorial levels. While the potential of metropolitan soils was assessed in 2019, the potential of the overseas territories was previously unknown. In this study, the authors present, for the first time, an overview of the state of knowledge for Guadeloupe, Martinique, French Guiana, Reunion, Mayotte, Saint-Martin and Saint-Barthélemy. Mots-clés libres : 4p1000, Outre-mer, Carbone du sol, Guyane, Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Changement climatique Agences de financement hors UE : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement, Institut de Recherche pour le Développement Auteurs et affiliations Demenois Julien, CIRAD-PERSYST-UPR AIDA (CRI) ORCID: 0000-0002-2271-8465 Blazy Jean Marc, INRAE (FRA) Albrecht Alain, CIRAD-PERSYST-UPR AIDA (REU) Blanfort Vincent, CIRAD-ES-UMR SELMET (FRA) Freycon Vincent, CIRAD-ES-UPR Forêts et sociétés (FRA) Versini Antoine, CIRAD-PERSYST-UPR Recyclage et risque (REU) ORCID: 0000-0002-5119-0567 Sierra Jorge, INRAE (GLP) Roggy Jean-Christophe, INRAE (FRA) Contributeurs et affiliations Fujisaki Kenji, IRD (FRA) – collaborateur Teste Adrien – collaborateur Thongo M’Bou Armel, CIRAD-PERSYST-UPR Recyclage et risque (REU) – collaborateur Gavazzi Alma – collaborateur Ponton Clara, INRAE (FRA) – collaborateur Moniot Margot – collaborateur Acosta-Alba Ivonne, Montpellier SupAgro (FRA) – collaborateur Montouroy Yves, UAG (GLP) – collaborateur Avadi Angel, CIRAD-PERSYST-UPR Recyclage et risque (CIV) ORCID: 0000-0002-8114-916X – collaborateur Benoist Anthony, CIRAD-PERSYST-UPR BioWooEB (REU) ORCID: 0000-0001-6635-4192 – collaborateur Bréchet Laëtitia, INRAE (FRA) – collaborateur Chevallier Tiphaine, INRAE (FRA) – collaborateur Chotte Jean-Luc, IRD (SEN) – collaborateur Derroire Géraldine, CIRAD-ES-UMR Ecofog (GUF) ORCID: 0000-0001-7239-2881 – collaborateur Dorel Marc, CIRAD-PERSYST-UPR Systèmes de culture bananes et ananas (GLP) – collaborateur Feder Frédéric, CIRAD-PERSYST-UPR Recyclage et risque (FRA) ORCID: 0000-0001-8434-5193 – collaborateur Fernandes Paula, CIRAD-PERSYST-UPR HortSys (SEN) ORCID: 0000-0001-7668-8700 – collaborateur Ozier-Lafontaine Harry, INRAE (FRA) – collaborateur Richard A., INRAE (FRA) – collaborateur Stahl Clément, INRAE (GUF) – collaborateur Todoroff Pierre, CIRAD-PERSYST-UPR AIDA (REU) – collaborateur Vayssières Jonathan, CIRAD-ES-UMR SELMET (REU) ORCID: 0000-0003-3127-7208 – collaborateur Source : Cirad-Agritrop (https://agritrop.cirad.fr/604399/) View Item (staff only) [ Page générée et mise en cache le 2023-04-18 ]

La banane martiniquaise par le bon goût

LA MARTINIQUE, ÎLE GASTRONOMIQUE (3/3). En galette, en confiture ou en mousseline, ce fruit dans lequel tout se mange, de la fleur à la feuille, offre des possibilités infinies. Et les producteurs locaux passent peu à peu au bio.