« La violence armée est un fléau qui, malheureusement, continue de détruire de nombreuses vies », commence le Conseil économique social environnemental de la culture et de l’éducation en Martinique. Depuis le début de l’année, la Martinique compte 18 décès par arme à feu ou à l’arme blanche. Ces deux mois de vacances ont été particulièrement meurtriers. Deux ont marqué les esprits. Le décès de Lionel Labeau dans la nuit du 10 au 11 août au Vauclin. Une place de parking serait à l’origine du drame.

Le Césecém veut sensibiliser la population.

Puis, la mort violente du petit Uriel âgé de 5 ans. Dans une rixe opposant deux adultes, des coups de feu résonnent. Le garçonnet est blessé mortellement à la tête. Tout comme la communauté martiniquaise, le président du Césécém s’émeut de la situation. « En tant que président du Césécém, je tiens à exprimer ma profonde tristesse et ma solidarité envers les familles et les proches des victimes, dont la douleur ne saurait être apaisée par de simples mots. Nous devons agir afin que ces actes de violence ne deviennent pas la réponse aux différents maux de notre société. »

Objectif : déconstruire les croyances trompeuses

Afin d’enrayer le trafic d’armes, le Césécém mise sur la prévention. En avril 2023, le Césécém avait déjà publié une note informative présentant cinq campagnes de prévention à travers le monde, « sources d’inspiration pour tous ceux qui, décideurs, associations ou citoyens engagés, souhaitent s’investir dans la prévention des violences par armes à feu en Martinique. »

L’organisation a décidé d’amplifier son mouvement.

En mai 2024, la synthèse du débat citoyen en ligne initié par le Césécém sur cette montée de la violence par armes, a été diffusée, recueillant de nombreuses propositions d’actions concrètes à court, moyen et long terme.

Conscient de l’urgence d’agir, le Césécém a décidé d’amplifier son engagement en lançant une campagne de sensibilisation nommée : «Arrête le cycle». Trois visuels sont diffusés sur les réseaux sociaux et le site internet. Objectif : déconstruire les croyances trompeuses qui associent les armes à la force, au plaisir ou au respect. « Toute vie a de la valeur et il est de notre responsabilité collective et individuelle de le reconnaître et de le rappeler », souligne le communiqué.

CTM avec Laurianne Nomel

« La violence armée est un fléau qui, malheureusement, continue de détruire de nombreuses vies », commence le Conseil économique social environnemental de la culture et de l’éducation en Martinique. Depuis le début de l’année, la Martinique compte 18 décès par arme à feu ou à l’arme blanche. Ces deux mois de vacances ont été particulièrement meurtriers. Deux ont marqué les esprits. Le décès de Lionel Labeau dans la nuit du 10 au 11 août au Vauclin. Une place de parking serait à l’origine du drame.

Le Césecém veut sensibiliser la population.

Puis, la mort violente du petit Uriel âgé de 5 ans. Dans une rixe opposant deux adultes, des coups de feu résonnent. Le garçonnet est blessé mortellement à la tête. Tout comme la communauté martiniquaise, le président du Césécém s’émeut de la situation. « En tant que président du Césécém, je tiens à exprimer ma profonde tristesse et ma solidarité envers les familles et les proches des victimes, dont la douleur ne saurait être apaisée par de simples mots. Nous devons agir afin que ces actes de violence ne deviennent pas la réponse aux différents maux de notre société. »

Objectif : déconstruire les croyances trompeuses

Afin d’enrayer le trafic d’armes, le Césécém mise sur la prévention. En avril 2023, le Césécém avait déjà publié une note informative présentant cinq campagnes de prévention à travers le monde, « sources d’inspiration pour tous ceux qui, décideurs, associations ou citoyens engagés, souhaitent s’investir dans la prévention des violences par armes à feu en Martinique. »

L’organisation a décidé d’amplifier son mouvement.

En mai 2024, la synthèse du débat citoyen en ligne initié par le Césécém sur cette montée de la violence par armes, a été diffusée, recueillant de nombreuses propositions d’actions concrètes à court, moyen et long terme.

Conscient de l’urgence d’agir, le Césécém a décidé d’amplifier son engagement en lançant une campagne de sensibilisation nommée : «Arrête le cycle». Trois visuels sont diffusés sur les réseaux sociaux et le site internet. Objectif : déconstruire les croyances trompeuses qui associent les armes à la force, au plaisir ou au respect. « Toute vie a de la valeur et il est de notre responsabilité collective et individuelle de le reconnaître et de le rappeler », souligne le communiqué.

CTM avec Laurianne Nomel