Permis de conduire : vers une loi pour rendre son obtention « moins chère, plus simple et plus rapide »

Le député Sacha Houlié propose notamment de recruter des agents publics ou contractuels pour mener les examens du permis de conduire. LP/Arnaud JournoisPar Victor Cousin et Paméla Rougerie Entre le coût, les dates d’examen difficiles à obtenir et les longues heures de préparation, les difficultés sont grandes pour les candidats, nombreux, au permis de conduire. Pour surmonter certains de ces obstacles, la Commission des Lois de l’Assemblée nationale a voté, ce mercredi, une proposition de loi du député LREM Sacha Houlié rendant le permis, selon lui, « moins cher, plus simple et plus rapide ».Dans son texte, le député LREM propose de créer « une plateforme numérique spécifique », à l’image de « 1 jeune 1 solution », intitulée « 1 jeune 1 permis ». Elle doit recenser l’intégralité des aides disponibles pour payer se payer une formation à la conduite, qui coûte en moyenne 2000 euros, rappelle l’élu.Sacha Houlié propose, par ailleurs, d’élargir l’usage du Compte personnel de formation (CPF) aux permis pour les motos légères (A1), les voiturettes (B1) ainsi que les remorques plus lourdes (B96 et BE). Des permis essentiels « pour bon nombre d’artisans ou d’indépendants », qui « constituent un vivier d’emplois importants », défend l’élu dans sa proposition. Le CPF est en effet limité à certains types de permis, dont le B, pour financer une formation à la conduite dans le cadre d’un parcours professionnel.Dans un autre article, le député envisage également d’augmenter le nombre d’inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière (IPCSR), en étendant « de manière générale l’utilisation des agents publics ou contractuels en lieu et place des IPCSR ». L’objectif ? Permettre « le recrutement d’agents en nombre suffisant pour pallier l’actuelle carence de places disponibles ».Principales concernées, les organisations professionnelles ont été reçues et entendues ce vendredi à l’Assemblée nationale sur ce projet de loi. « On a des positions différentes en fonction des articles et des solutions proposées », confie au Parisien Angélique Llopis, secrétaire nationale de l’Unidec (Union nationale intersyndicale des enseignants de la conduite).Si l’un des principaux syndicats du secteur est en faveur du recrutement d’agents inspecteurs – « il y a un manque qu’on déplore depuis longtemps. On est pour ce système qui permet d’équilibrer l’offre et la demande » – l’Unidec se dit « prudente » sur l’utilisation du CPF pour tous les types de permis. « De notre connaissance du terrain, le permis moto est plus lié à une pratique de loisirs. Même question pour les remorques, si ça sert à transporter le bateau le dimanche… Il faut garder la philosophie du CPF, qui est de servir à financer des formations qui mènent vers l’emploi », affirme la secrétaire nationale du syndicat.Dernier point qui semble cette fois-ci faire l’unanimité : la nouvelle plateforme d’informations. L’Unidec se dit « très favorable », tout comme les différentes auto-écoles contactées. « Mes secrétaires se sont transformées en conseillères. Elles sont là pour trouver les modes de financement, et les aides auxquelles nos clients ont le droit. Il faut vraiment une plus grande accessibilité sur ces infos », nous confie une responsable d’auto-école dans le Grand-Est.Examiné en Commission des Lois ce mercredi, le texte proposé par Sacha Houlié a été adopté à l’unanimité. Quelques questions ont cependant été soulevées sur la formation des agents qui seront recrutés pour les examens du permis de conduire.— Sacha Houlié (@SachaHoulie) March 15, 2023 Sur le sujet, Sacha Houlié promet des garanties. « Les gens recrutés pour les missions d’inspecteurs, c’est-à-dire ceux qui vont dans les classes, qui vont contrôler la fraude à l’examen du Code, qui iront dans les auto-écoles pour voir comment la formation est dispensée, devront suivre une formation de six mois », explique-t-il au Parisien. « Les contractuels, recrutés seulement pour faire passer les examens, auront quant à eux une formation de deux mois. Tout ça est déjà prévu dans les dispositions légales et réglementaires. »Le député LREM se dit de toute façon confiant sur l’adoption de cette loi chez les élus. « Ce débat n’a pas empêché les groupes de voter la proposition à l’unanimité. Je n’ai pas d’alerte sur le fait que ça passe lors du débat, il n’y a pas de difficulté particulière », ajoute-t-il. Le texte sera débattu à l’Assemblée le 27 mars prochain.
Ladom revalorise les aides à la mobilité face à la flambée des prix des billets d’avion

L’augmentation du billet d’avion pousse LADOM à revaloriser les aides au voyage.
L’Iedom Martinique livre son bilan 2022

mardi 14 mars 2023 L’Institut d’émission des départements d’outre-mer (Iedom) de la Martinique a dévoilé son bilan d’activité 2022. Dans un contexte de normalisation progressive des conditions d’activité, l’agence confirme son rôle d’acteur de proximité au service des agents économiques et dans l’intérêt général. La principale mission de l’Iedom est d’assurer la
mise en circulation des billets en euros sur le territoire.
L’institut est le garant de leur qualité et assure leur destruction
le cas échéant. En 2022, 54 millions d’euros sont passés entre les
mains des agents et 421 billets ont été échangés, notamment des
billets endommagés (tachés, abimés, déchirés, partiellement
brûlés…). De plus, l’Iedom réalise ponctuellement des ateliers
d’authentification des billets pour sensibiliser le public en
matière de monnaie fiduciaire.
L’institut accompagne les entreprises à travers
différents dispositifs. La médiation du crédit joue le rôle de
facilitateur pour les entreprises confrontées à des difficultés de
financement et dans leurs relations avec les banques commerciales.
De son côté, le correspondant TPE permet…
Conjoncture économique de la Martinique au 31 janvier 2023
La Martinique fait preuve d’un dynamisme économique remarquable comparativement aux années précédentes. Le chiffre d’affaires du mois de janvier 2023, s’établit à 2,04 milliards d’euros. Les valeurs des quatre années
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L’Autorité de la concurrence sanctionne ce mercredi 8 mars plusieurs sociétés du groupe Arvitis (TCD, Champagne Canard-Duchêne, C&C Export, Dourthe, Arvitis Bordeaux et Arvitis SA) ainsi que deux grossistes-importateurs, la société Sodis Chrismay (Guyane) et la société Sodipa (Guadeloupe), pour avoir maintenu après l’entrée en vigueur de la loi Lurel des droits exclusifs d’importation sur les champagnes Canard-Duchêne.

Dans son avis, l’Autorité de la concurrence a constaté que la société Arvitis en Guyane avait contractuellement puis informellement une exclusivité d’importation après mars 2013. Elle note que « la société Arvitis en Guyane avait refusé de vendre directement ses produits Canard-Duchêne à de potentiels acheteurs guyanais et les avait redirigés vers son importateur exclusif local. Arvitis avait également mis en place un mécanisme de promotions en faveur du seul importateur exclusif, visant à inciter les acheteurs locaux à acquérir ses produits via ces derniers». Des pratiques de contrats d’exclusivité qui ont perduré de décembre 2013 au au 31 décembre 2016, après l’entrée en vigueur de la loi Lurel qui interdit tout accord exclusif d’importation depuis mars 2013. Pour rappel, Cette loi a pour objectif de lutter contre la vie chère et comporte parmi ses dispositions une interdiction de principe des accords exclusifs d’importation qui empêchent les détaillants de faire jouer la concurrence entre grossistes pour leurs approvisionnements et renchérissent in fine le prix des produits importés.Par ailleurs, l’Autorité condamne également diverses sociétés du groupe Arvitis, d’une part, et Sodipa, en tant qu’auteure et SGPM, en tant que société mère, d’autre part, pour s’être entendues, du 22 mars 2013 au 31 décembre 2016, sur l’octroi par les premières au bénéfice de la deuxième d’un droit d’importation exclusif des champagnes Canard-Duchêne en Guadeloupe.Des pratiques commerciales qui conduisent à une sanction d’un montant total de 283 000 € pour les sociétés concernées.
L’association « 100 000 Entrepreneurs » incite les martiniquaises à se lancer dans les affaires

Les « Semaines de sensibilisation des jeunes – Femmes et entrepreneuriat » ont débuté ce lundi 6 mars 2023. Cette opération d’envergure nationale consiste à « booster l’ambition des jeunes filles via des exemples de réussite au féminin, [et] montrer aux jeunes garçons l’importance de la mixité ». L’action se déroule en milieu scolaire jusqu’au 24 mars prochain dans l’île.
Combien coûte une journée de grève ? (dans l’Hexagone)
De nombreux secteurs d’activité seront en grève ce mardi 7 mars. Les salariés ne veulent pas entendre parler de la réforme des retraites voulue par le gouvernement. Un mouvement social
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Les prix à la consommation baissent de 0,8 % en janvier mais augmentent de 4,4 % sur un an

En janvier 2023 en Martinique, les prix à la consommation baissent de 0,8 % par rapport au mois précédent. Les prix de l’énergie (-6,2 %) des services (-0,5 %) et des produits manufacturés (-0,3 %) sont en baisse, tandis que les prix de l’alimentation continuent d’augmenter (+0,7 %). Sur un an, les prix augmentent de 4,4 % en Martinique contre 6,0 % pour l’ensemble de la France.
Innovation : 8 projets ultramarins lauréats du « Plan Innovation Outre-mer » de France 2030

L’appel à projets « Plan Innovation Outre-mer » est piloté par le Secrétariat général pour l’investissement et géré par la Banque des Territoires pour le compte de l’État dans le cadre de France 2030. Il fait suite à l’appel à manifestations d’intérêt « Innovation Outremer » qui a permis à l’État, dès novembre 2020, d’accompagner treize lauréats à hauteur de 1,2 million d’euros pour financer des études d’ingénierie en vue de poursuivre le montage de leurs projets et d’en améliorer le contenu et la qualité.Le « Plan Innovation Outre-Mer » s’inscrit dans la continuité des Assises des Outre-mer et de la stratégie trajectoire Outre-mer 5.0 pour la transformation des territoires ultra-marins français. Cette action place la créativité et l’innovation, qu’elles soient techniques, sociales ou organisationnelles, au cœur de la transformation des territoires. Elle vise à créer les conditions d’émergence de projets territoriaux innovants ayant un impact significatif tant au niveau économique et social, qu’environnemental. Les huit projets, dont six étaient lauréats de l’AMI, vont bénéficier d’un accompagnement global de France 2030 d’environ 14 millions d’euros. Cette mobilisation permettra de mettre l’innovation au service des besoins spécifiques des territoires notamment la préservation et la valorisation des ressources naturelles locales, l’alimentation durable, la résilience face aux risques naturels, de réunir des consortiums d’acteurs économiques, institutionnels, de la recherche et de l’innovation; et créer, sur le plan financier, un effet de levier grâce au recours à des co-financements à hauteur de 30 % minimum.Au delà du soutien à des projets innovants, le Gouvernement soutient également la recherche dans les Outre-mer.Lors leur visite officielle en Guyane en décembre 2022, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et le ministre délégué chargé des Outre-mer avaient annoncé le lancement d’un programme prioritaire de recherche, doté de 15 millions d’euros de France 2030, portant sur les enjeux environnementaux spécifiques aux territoires d’Outre-Mer. Ce programme, dont l’Institut de recherche et développement (IRD) assure le pilotage,mobilise l’ensemble des équipes de recherche impliquées sur ces thématiques et s’appuiera sur une approche interdisciplinaire des sciences de la durabilité. Il conciliera ainsi la valorisation de l’important patrimoine naturel ultramarin et sa conservation face à de nombreuses menaces, notamment liées aux pratiques agricoles, forestières et aquacoles non durables.
L’inflation en zone euro persiste à un très haut niveau

La hausse des prix en zone euro a atteint 8,5 % en février. Elle continue à s’étendre à tous les secteurs de l’économie. Les taux d’intérêt devraient poursuivre leur progression.