video | Aéroport Aimé Césaire : la Cour des Comptes pointe une situation financière fragile

Chantier d’extension dispendieux, crise sanitaire et situation financière fragile ; dans son rapport publié ce jeudi 11 avril sur la période 2017-2022, la Cour des comptes estime que la Société aéroport Martinique Aimé Césaire (Samac) doit renforcer ses outils de pilotage et maîtriser sa dette.

Engagé dans un vaste programme de modernisation et d’extension depuis 2016, l’aéroport de Martinique essuie des turbulences dans sa gestion financière. Dans son rapport du jeudi 11 avril, la Cour des comptes pointe notamment le coût exponentiel du chantier d’extension. Lancés en 2018, les travaux ont dû être interrompus un an après, suite à la défaillance de la société en charge du chantier. Un incident révélateur de certains dysfonctionnements selon l’institution qui pointe « un manque de vigilance lors de l’attribution du marché, une faiblesse du pilotage financier et des échanges avec l’État concédant ne respectant pas strictement les procédures ». Aujourd’hui, la nouvelle aérogare accuse un retard de plus de trois ans et son coût est estimé à 110 millions d’euros, soit une surcoût de 79% par rapport à la somme initiale.Un chantier qui mobilise des moyens humains et financiers qui font défaut par ailleurs, selon la Cour des comptes qui souligne dans son rapport : « Pour assurer la soutenabilité de son endettement, la Samac a dû reporter certains investissements initialement prévus sur les aires et pistes (pour au moins 11,4 millions d’euros). » Du retard a aussi été pris dans la prise en compte de la transition énergétique et dans les investissements liés à la prise en compte des exigences environnementales. Six recommandations pour consolider la situation financièreEn parallèle, la juridiction financière estime que la crise liée au Covid-19 a logiquement impacté la Samac avec des résultats d’exploitations négatifs en 2020 (-4,69 millions d’euros) et en 2021 (-1,74 millions d’euros). En 2022, la situation se redresse avec la reprise du trafic aérien et l’essor de la galerie commerciale. La Cour des comptes émet cependant des réserves et met en avant la nécessité d’accroître le trafic alors que l’île connaît une baisse de la population et que le prix des billets de l’avion est en hausse constante. Afin de renforcer ses outils de pilotage, elle préconise « l’élaboration d’un plan d’affaires à long terme ».En conclusion, pour consolider la situation financière de l’aéroport Aimé Césaire, la Cour des Comptes formule six recommandations. Parmi elles, la mise en place d’outils de pilotage financier pour les gros projets d’investissements et l’établissement d’une trajectoire finanière à long terme en établissant les investissements prioritaires en accord avec la DGAC.

La Chambre de Commerce de Martinique à le rencontre des commerçants du Lorrain

Les élus et agents de la CCI iront ce jeudi 18 avril de 9h à 13h à la rencontre des entreprises de la Ville du Lorrain. Dans cette commune à redynamiser de Cap Nord, plusieurs projets sont en cours pour revitaliser le centre- bourg. La contribution des entreprises à ces projets est attendue mais mérite […]
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Loïc Rolland nommé directeur régional de la Banque des Territoires aux Antilles-Guyane

Loïc Rolland, 58 ans, est diplômé de l’Université de Caen et de l’ENA. Il est titulaire d’un DESS d’Ingénierie financière (1990), d’une Maîtrise d’Économie industrielle (1989) et d’une Licence ès Sciences Économiques (1988). Sa nomination à la tête de la Banque des Territoires aux Antilles-Guyane prendra effet le 15 avril. Loïc Rolland a effectué l’ensemble de sa carrière au sein du groupe Caisse des Dépôts. Il consacre la première partie de son parcours professionnel aux activités immobilières du Groupe, chez Icade (alors SCIC Développement), principalement sur les sujets d’économie mixte et de renouvellement urbain. En 2004, il devient directeur interrégional Ouest-Littoral de la SCET à Nantes et en 2008 directeur régional de la Caisse des Dépôts en Haute Normandie à Rouen puis en Bretagne à Rennes, où il crée l’antenne de Brest.A partir de 2016, il se consacre aux politiques sociales du Groupe liées au vieillissement. Il prend alors la direction générale de Groupe Arpavie, premier groupe associatif national de gestion d’établissements et services pour personnes âgées. A partir de 2020, Loïc Rolland est nommé directeur Grand âge et Autonomie au sein de la direction des politiques sociales du groupe Caisse des Dépôts. Depuis mars 2023, Loïc Rolland présidait la SAS Toits Temporaires Urbains (TTU).

Entrepreneuriat : Le Ministère des Outre-mer et Bpifrance lanceront le 15 avril le premier Accélérateur de Croissance Antilles-Guyane

Le Ministère des Outre-mer et Bpifrance ont décidé de s’associer pour lancer une offre identique à celle déployée dans l’Hexagone tout en prenant en compte les défis spécifiques des territoires Antilles et Guyane comme l’éloignement de l’Hexagone, la profondeur des marchés, la concurrence internationale, la transformation numérique ainsi que la transition écologique et énergétique. Cette ambition conduit aujourd’hui à développer un programme d’accompagnement pour un développement plus rapide de leurs projets de croissance d’entreprise. « C’est une fierté de lancer un programme premium au bénéfice de 15 dirigeants de PME inspirés et ambitieux, dont l’accompagnement est adapté aux enjeux ultramarins. Je suis très également enthousiaste à l’idée de voir cette émulation entrepreneuriale collective ouvrir le champ des possibles, faire rayonner le savoir-faire de ces territoires et transcender de nombreux autres dirigeants ultramarins. Merci au Ministère des Outre-mer, sponsor financier de ce premier accélérateur » a confié Angelina Simoni, directrice interrégionale Outre-mer de Bpifrance joint par Outremers 360. La première promotion de cet accélérateur aura accès pendant 12 mois à un accompagnement intensif autour de 3 piliers fondamentaux : Un accompagnement individualisé et sur-mesure avec des missions de conseil, des partages entre pairs lors de séminaires de formation et masterclass thématiques et de la mise en réseau qualifiée.

Les défaillances des entreprises ultramarines – 4e trimestre 2023

Dans les territoires d’Outre-mer, le nombre de défaillances d’entreprise augmente de +34,2 % en 2023 par rapport à 2022 (+35,6 % pour la France entière). En cumul sur l’année 2023, ce sont 2 338 entreprises ultramarines placées en redressement ou une liquidation judiciaire, ce qui constitue un point haut, au-delà du niveau pré-crise Covid. Parallèlement, […]
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Bilan des activités de l’agence de l’IEDOM Martinique – Année 2023

L’agence de l’IEDOM Martinique confirme son rôle d’acteur de proximité au service des agents économiques et dans l’intérêt général. La monnaie, le cœur de métier de l’IEDOM La principale mission de ITEDOM est d’assurer la mise en circulation des billets en euros sur le territoire. L’institut est le garant de leur qualité et assure leur […]
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Le grand port maritime de la Martinique

Le grand port maritime de la Martinique (GPMLM), où transitent plus de 95 % des denrées consommées dans l’île, a été transformé en établissement public industriel et commercial à compter du 1er janvier 2013. Cette transition, gérée de façon satisfaisante, s’est traduite par des résultats financiers positifs. Progressivement, cependant, des difficultés récurrentes à réaliser les investissements prévus, des déconvenues sur la profitabilité de certains projets (bassin de radoub, Terminal T 21) et le poids croissant des charges de personnel sont venues contrecarrer la dynamique initiale. La politique de rémunération et le suivi du temps de travail des agents souffrent de dérives qui expliquent la croissance des charges. L’établissement doit régulariser certaines pratiques. Il doit par ailleurs progresser en matière de sûreté-sécurité, de contrôle interne et de commande publique. Sur le plan stratégique, le port s’est engagé depuis 2013 dans un ambitieux programme d’investissements, comportant notamment l’extension du terminal à conteneurs. Or, ce projet a pris du retard, alors même que la création d’un « hub » portuaire antillais, projet porté en lien avec le principal opérateur de transport maritime et client du port conduirait à accroître les investissements et à en accélérer le rythme. La réflexion stratégique gagnerait à être complétée par une prise en compte réaliste des évolutions démographiques et économiques de l’île et des flux maritimes de la région caribéenne. L’effort de coopération entre les ports de la zone doit absolument être relancé.

Octroi de mer : les régions d’Outre-mer vent debout contre le rapport de la Cour des Comptes

Dans un rapport en date du 5 mars 2024, la Cour des Comptes a appelé à réformer « en profondeur » l’octroi de mer dans les départements et régions d’Outre-mer. En réponse, les présidents des exécutifs régionaux font savoir leur réticence à tout changement radical, alors que cette taxe sur les produits importés représente une ressource financière non négligeable pour les collectivités ultramarines.