L’Ifremer en pleine crise financière : les Outre-mer impactés ?
L’institut de recherche pourrait se retrouver en cessation de paiement dès 2026, au risque de devoir renoncer à certains projets, alerte Franck Jacqueline, délégué CGT au sein de l’institut.
L’innovation Outre-mer à VivaTech
Pour la première fois, un stand regroupe une trentaine de start-ups de Guadeloupe, de Martinique ou encore de Guyane au rendez-vous mondial de la tech.
Enseignement supérieur : L’Université de La Réunion créé un DU « Ingénierie de projets européens dans les Outre-mer (IPEDOM) »
« Les fonds européens constituent un outil de financement incontournable pour les politiques publiques mises en œuvre localement. Il peut s’agir de fonds en gestion dite « partagée » (comme le FEDER ou le FSE +) ou de programmes en gestion directe et indirecte (tels qu’Horizon Europe ou Life) » explique l’Université. « Cet appui financier de l’Union européenne intervient dans des domaines aussi variés que l’aménagement du territoire, la transition écologique et énergétique, les transports, la recherche, la santé et l’éducation ».« La maîtrise des règles de gestion de ces différents fonds constitue une compétence précieuse et fortement valorisable sur le marché du travail pour de jeunes actifs. Elle contribuera également au développement économique et social de La Réunion en permettant au territoire de se saisir pleinement des opportunités de financement offertes par l’Union européenne » poursuit l’Université. Selon l’Université, ce DU « répondra à un double enjeu » : l’ « attractivité professionnelle, en favorisant la montée en compétences de professionnels dans le domaine de l’ingénierie de projets européens ainsi que l’insertion sur le marché du travail d’étudiants formés à une compétence fortement recherchée par les employeurs locaux (porteurs de projets et autorités de gestions notamment) » ; et le « développement local, en créant les conditions d’une meilleure mobilisation des fonds européens ».La formation alterne enseignements académiques et enseignements professionnalisant, axés sur la pratique, et associe les principaux acteurs de la gestion des fonds et programmes européens sur l’île : l’Agence de gestion des initiatives locales en matière européenne (AGILE) ; le Département ; la Région ; la Direction de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS) ; le Secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR) de la Préfecture notamment.« La professionnalisation y est renforcée à l’aide d’une équipe pédagogique mixte, formée en particulier de praticiens experts dans la gestion de fonds et programmes européens, et d’un tutorat personnalisé, consistant en un stage immersif au sein d’une autorité ou structure de gestion de fonds européens ou en un projet tutoré portant sur le montage en petit groupe d’un dossier de projet européen ou la rédaction d’un dossier thématique » détaille encore l’Université.Ce programme de 158h sera réparti en sept unité d’enseignement : Cadres fondamentaux de l’Union européenne et des Outre-mer (28h) ; Politiques et financements de l’Union européenne (23h) ; Montage et gestion de projets cofinancés par des fonds européens (34h) ; Montage et gestion de programmes sectoriels (17h) ; Gestion comptable et financière (21h) ; Techniques d’achat public (21h) ; et Outils professionnalisant : Euroconférences, communication… (14h). Ce DU durera de septembre 2024 à septembre 2025 et s’adresse aux titulaires d’un BAC+3 ou équivalent. Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 mai.
Comment l’intelligence artificielle commence à séduire les enseignants du supérieur
Après la panique provoquée dans les établissements en 2022 par l’arrivée de ChatGPT, en raison des risques de triche, les professeurs du supérieur intègrent, doucement, les intelligences artificielles à leur mallette pédagogique.
Une faculté Jean Bernabé au campus de Schoelcher
Le monde universitaire a rendu hommage à Jean Bernabé en nommant la faculté de Lettres à son nom.
Passeport mobilité études : une prise en charge à 100% pour tous les étudiants éligibles
Ce jeudi 14 mars, LADOM (l’agence de l’Outre-Mer pour la mobilité) a annoncé que la prise en charge à 100% du Passeport pour la mobilité des études (PME) était étendue à l’ensemble des étudiants éligibles. C’est une bonne nouvelle pour les étudiants non boursiers qui a été annoncée ce matin. L’aide au voyage pour les études supérieures sera désormais prise en charge à 100% pour les étudiants ultramarins éligibles. Cela concerne un trajet aller-retour par an en classe économique pour se rendre sur leur lieu d’études.
Dorénavant, la bourse ne sera plus un critère pour évaluer le niveau de prise en charge de LADOM. Tous les étudiants post-bac poursuivant leurs études supérieures en mobilité, en raison de la saturation ou de l’inexistence des études visées, pourront bénéficier d’un coup de pouce de LADOM.
Une aide tout de même accordée sous conditions de ressources. Avant l’évolution de cette mesure, seuls 50% du prix du billet était pris en charge pour ces étudiants. Enfin, à compter de la rentrée universitaire 2024/2025, l’âge maximum pour bénéficier du dispositif PME passera à 28 ans au lieu de 26 ans. En 2023, + de 10 000 étudiants originaires des DROM-COM ont eu accès à ce dispositif. Pour en bénéficier, les étudiants doivent se connecter sur ladom.fr.
Innovation : il conçoit une planche de surf en sargasses collectées aux Antilles
Jérémy Lucas, un Breton passionné de surf, travaille à la conception de planches imprimées en 3D à partir d’algues vertes et de sargasses. Des sargasses qui sont récoltées dans les Caraïbes. Si le prochain prototype est concluant, l’entrepreneur espère lancer les pré-ventes avant l’été.
Rosine Coq Germanicus, une chercheuse martiniquaise à la pointe des nanosciences
À 47 ans, Rosine Coq Germanicus, professeure des Universités à Caen, est une chercheuse martiniquaise au parcours brillant. Elle veut que son exemple puisse servir à d’autres.
La CTM et l’Agence Nationale de la Recherche s’allient pour la recherche martiniquaise
La CTM et l’Agence Nationale de la Recherche ont signé leur 1er accord de coopération au service de la recherche adaptée au territoire, ce mardi 27 février.
PORTRAIT. La martiniquaise Rosine Coq-Germanicus enseigne la nanoscience à l’université de Caen… un exemple de réussite
Depuis 20 ans, Rosine Coq-Germanicus est maître de conférences dans l’hexagone, à l’université de Caen, en Normandie. En 1993 après son Bac, cette martiniquaise passionnée de sciences a fait du chemin, avec un objectif en ligne de mire : « Donner l’exemple et susciter la persévérance pour les études et la confiance en la possibilité de réussir et de s’épanouir ».