Groupe INSA : ouverture d’un premier cycle de formation ingénieur en Martinique

Le Groupe INSA ouvrira en septembre 2023 un premier cycle de formation ingénieur en Martinique, en 2 ans. Un projet en partenariat avec l’Académie de Martinique et la collectivité territoriale de Martinique.
« Je me réjouis de l’ouverture de ce Premier Cycle INSA Martinique-Caraïbe, qui s’inscrit dans la politique d’ouverture sociale et territoriale du Groupe INSA. Il s’agit d’un très beau projet porté à la demande et avec le soutien du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, du Rectorat et de la Collectivité territoriale de Martinique, que je tiens à remercier pour leur engagement à nos côtés », déclare Frédéric Fotiadu, directeur de l’INSA Lyon.
Accroître le nombre d’ingénieurs en Martinique
Les étudiants de cette nouvelle formation seront recrutés via Parcoursup. Ils suivront pendant deux ans une formation généraliste équivalente à celle proposée dans les INSA en métropole. Dès la troisième année, les étudiants poursuivront leur cursus ingénieur au sein d’un INSA (7 établissements) ou d’une école INSA partenaire (3 établissements). Ils seront ensuite diplômés de l’établissement les accueillant.
Pour les étudiants du premier cycle, 35 spécialités leur seront accessibles pour le second cycle. Ces spécialités ont été ciblées car elles répondent aux problématiques économiques locales et aux besoins d’ingénieurs dans différents secteurs, tels que la construction, l’informatique ou encore l’environnement. L’objectif visé par cette nouvelle formation est le retour des ingénieurs diplômés sur le territoire martiniquais.

Universités et territoires

Les inégalités sociales et géographiques dans l’accès à l’université sur le territoire demeurent, en dépit des tentatives engagées pour les réduire. Pour y remédier, des antennes universitaires ont été ouvertes ou maintenues, afin de rapprocher la formation des territoires. Au nombre de 150 environ, elles accueillent à elles seules près de 91 000 étudiants. Selon l’enquête de la Cour, leur coût est comparable, voire inférieur, à celui des formations installées au sein des sites principaux. De plus, le taux de réussite observé dans les antennes ne présente pas de différence majeure avec les universités mères ; en revanche, le taux de poursuite d’études en deuxième cycle est faible. Par ailleurs, les campus connectés constituent une autre réponse aux difficultés géographiques et sociales d’accès à l’enseignement supérieur, même si leur succès paraît mitigé. La lutte contre les inégalités se joue également dans l’accueil et dans l’assistance offerte aux étudiants – certaines universités déployant des efforts importants pour mener une politique ambitieuse en matière de vie étudiante. La Cour a toutefois constaté de fortes disparités entre les établissements. La coordination des Crous et des universités, notamment dans les domaines du logement et de la restauration, n’est pas satisfaisante sur l’ensemble des sites. La nécessité de prendre en compte l’hétérogénéité des universités pour assurer leur pilotage Aujourd’hui, des fractures évidentes apparaissent entre des établissements partageant la dénomination « d’université », mais qui n’ont plus rien de comparable les uns avec les autres. Ainsi, certaines universités conduisent une recherche de premier ordre au niveau mondial et orientent leurs formations dans cette optique, alors que d’autres assurent une part plus importante de premier cycle et concentrent leurs forces de recherche sur quelques disciplines, faute de pouvoir bénéficier de financements par appels à projets. Les universités ont d’ailleurs entrepris de se classer elles-mêmes en se regroupant au sein d’associations, dont les noms affichent l’ambition : « universités de recherche françaises », « universités de recherche et de formation » ou « petites et moyennes universités ». Par ailleurs, l’essor des établissements privés s’octroyant, en dépit du droit, le titre d’université ou délivrant des diplômes en théorie réservés aux établissements publics participe à la confusion. La Cour a donc envisagé trois options afin d’assurer un meilleur pilotage d’établissements qui n’accueillent plus les mêmes profils d’étudiants, n’assurent plus les mêmes missions et ne bénéficient plus des mêmes financements. Des relations institutionnelles à portée variable selon les territoires Les collectivités territoriales sont des alliées précieuses pour les universités, en raison des financements qu’elles leur accordent – environ 1,5 Md€ par an – et d’une politique souvent volontariste. Malgré tout, il existe trop peu d’instances permettant des échanges d’informations et la mise en œuvre d’actions communes à toutes les collectivités, ce qui entrave la mise en œuvre d’une stratégie cohérente et maitrisée. Cela a également pour effet de conduire à une répartition perfectible ainsi que, dans certaines situations, à une dispersion des financements. Quant au ministère chargé de l’enseignement supérieur, il peine à associer les collectivités territoriales à l’exercice de contractualisation qu’il mène tous les cinq ans avec les universités. Pour l’heure, il oscille entre une déconcentration – récente – de la gestion des établissements au niveau académique, et un pilotage qui demeure très concentré. Sur le terrain, la fonction de recteur délégué à l’enseignement supérieur, créée dans certaines académies de région depuis 2020 pour faciliter le dialogue avec les universités, s’installe pas à pas, mais sans missions clairement établies ni pleine délégation de la part des recteurs de région académique. Une reconnaissance du monde de l’entreprise qui reste à construire Les acteurs du monde économique s’affirment comme des interlocuteurs essentiels pour les universités. Elles les associent à leurs instances stratégiques ou les font participer à leurs conseils pédagogiques, en particulier en licence professionnelle et en master. Ces initiatives restent toutefois dispersées. Le ministère chargé de l’enseignement supérieur n’a pas développé une approche et une méthodologie plus systématiques. Celles-ci permettraient de calculer le retour sur investissement des dépenses en faveur de l’enseignement supérieur et pourraient constituer un élément décisif dans le cadre des négociations budgétaires menées avec le ministère chargé du budget. On constate toutefois une perception mitigée de la part des chefs d’entreprise : une majorité souhaiterait être davantage associée à la définition des enseignements et être mieux informée sur l’offre de formation universitaire, encore estimée trop complexe et peu lisible. La plupart déplore également un manque de réactivité dans la construction et l’agrément des diplômes d’État.

Enseignement supérieur : La CRESS de Mayotte lance un Mastère Management de projets Économie Sociale et Solidaire (ESS)

Titre de niveau 5, reconnu au RNCP, le Mastère ESS option Management de projet a pour objectif de former les étudiants sur le pilotage de la veille et analyse du secteur d’intervention / Élaboration de la stratégie de promotion du projet / Conception et pilotage des projets de développement / Pilotage budgétaire des projets / Coordination avec les acteurs du projet / Management des équipes.Organisé sur deux années, le Mastère se compose de plusieurs blocs de compétences tels que l’analyse de la stratégie et de la veille concurrentielle, la définition et la mise en œuvre de plan d’action, la gestion budgétaire et administrative d’une entité, l’encadrement d’une équipe, le pilotage de projet, l’élaboration de stratégie marketing, commerciale et digitale. La formation se déroulera sous forme d’alternance entre Bordeaux et Mayotte selon les modalités suivantes :Formation :- Formation 100% prise en charge par AKTO.- Cycle d’études en alternance dans le cadre d’un contrat d’apprentissage.- Durée : 2 ans.- Apprenti-e rémunéré-e par l’entreprise.- Frais de mobilité et complément de rémunération pris en charge par LADOM.Localisation :Mastère 1 :- De février à juillet 2023 : en formation à Bordeaux- De juillet 2023 à janvier 2024 : en entreprise à MayotteMastère 2 :- De février à juillet 2024 : en formation à Bordeaux- De juillet 2024 à décembre 2024 : en entreprise à MayottePrérequis :- Jeune de moins de 30 ans.- Titulaire d’un Bachelor, d’une Licence ou d’un Titre de Niveau 6 et 180 ECTS ou expérience professionnelle significative / VAPP / Validation des Acquis Professionnels et Personnels.- Inscrit à Pôle Emploi comme demandeur d’emploi.Un accompagnement à la recherche d’entreprise pour l’alternance ainsi que l’accès aux aides liées au recrutement d’un alternant sont fait par la CRESS. Pour s’inscrire à ce Mastère les candidats doivent envoyer un mail à : master-ess@cressmayotte.odoo.com.

Une nouvelle ère de progrès s’ouvre à l’Université des Antilles pour ses 40 ans

L’Université des Antilles a fêté jeudi 15 décembre 2022 ses 40 ans d’existence. Les deux pôles de Guadeloupe et Martinique n’ont plus de velléités de scission. Des animations ont été organisées sur le campus de Schoelcher. Le président de l’UA, Michel Geoffroy a expliqué que la structure se mettait en ordre de marche pour les prochaines années.