Sagasdom : prix d’encouragement pour Owen Trieste !

Alfred Jocksan, à Paris lundi 29 janvier 2024 Le jeune Owen Trieste a décroché le prix d’encouragement des jurys lors de la 9e édition du salon de la gastronomie des Outre-mer et des cuisines du monde (Sagasdom). Owen Trieste n’est pas passé loin du trophée Babette au salon SAGASDOM de Paris ! Le jeune du CFA de Rivière-Salée a été victime d’une coupure d’électricité lors de sa préparation, ce qui l’a pénalisé dans la cuisson de son poisson…
Lui qui voulait atteindre une meilleure place dans ce concours du trophée Babette pour sa première participation, a été très déçu par le résultat. Les larmes aux yeux, il entend revenir plus fort et mieux préparé : « Je me suis donné à fond pour présenter le meilleur riz au poisson. Je pense revenir et être le meilleur ».
Owen repart avec les félicitations du jury présidé par Alain Fontaine, président des maitres restaurateurs. Une véritable rampe de lancement pour ce jeune martiniquais. A lire aussi
Son rêve : ouvrir son restaurant Le trophée Babette a pour objectif de mettre en valeur les jeunes des lycées professionnels à travers la réalisation d’un plat représentatif de la gastronomie de leur région, à l’aide d’un panier surprise fourni par l’organisation du salon.
Un grand bravo à Owen ! Il est peut-être le cuisinier de demain : « Mon rêve est de revenir pour être le meilleur et mon souhait est de créer mon restaurant ». 12 apprentis martiniquais à Paris
Gaillalin François-Xavier, professeur au CFA de Rivière-Salée, a  accompagné douze apprentis cuisiniers issus de trois sections, CAP cuisine, BTS et BAC Pro pour deux semaines à Paris.
Douze élèves cuisiniers martiniquais sont en visite dans la capitale. Leur première semaine en immersion dans les entreprises de restauration et participation au concours du salon SAGASDOM et sera suivie par d’autres visites pédagogiques. « C’est une belle initiative. Je pense que sur le prochain salon, ou d’autres occasions, on pourra faire le déplacement », fait savoir Gaillalin François Xavier.
Le CFA de Rivière Salée jouit d’une belle notoriété et montre à travers ses apprentis que la cuisine n’est pas statique en Martinique. A lire aussi

Évaluation du plan « 1 jeune 1 solution »

Rapport IPP n°51 >> Télécharger le rapport Contexte et enjeux Le plan « 1 jeune 1 solution » a été mis en place en juillet 2020 dans le cadre du plan France Relance. Il mobilise différents leviers pour proposer une solution à chaque jeune, via un accompagnement renforcé pour les jeunes éloignés de l’emploi (financements supplémentaires de la Garantie jeunes par exemple), la formation ou le soutien à l’embauche pour faciliter l’entrée dans la vie professionnelle. Au total, le plan « 1 jeune 1 solution » représente une dépense publique de près de 10 milliards d’euros sur la période 2020-2022 selon la Cour des comptes. Parmi les mesures mises en place, l’aide exceptionnelle versée pour embaucher des jeunes en apprentissage représente la mesure la plus coûteuse du plan, avec plus de 5 milliards d’euros, selon l’estimation de la Cour des comptes. Par ailleurs, le développement de l’apprentissage constitue, depuis plusieurs années, l’un des piliers des politiques d’emploi destinées aux jeunes, avec l’espoir de favoriser une meilleure et plus rapide intégration professionnelle. Présentation Ce rapport se concentre sur l’impact de l’aide exceptionnelle versée dans le cadre du plan « 1 jeune 1 solution » durant la première année de sa mise en oeuvre, entre juillet et décembre 2020. Les auteurs mesurent l’impact de cette aide de l’Etat sur le nombre d’apprentis recrutés et montrons ensuite quel impact l’apprentissage peut avoir sur les trajectoires scolaires des étudiants en exploitant une réforme antérieure au plan « 1 jeune 1 solution ». Résultats clés Un taux de recours variable à l’aide exceptionnelle En moyenne, les entreprises de moins de 250 salariés touchent 5 960€ par apprenti embauché contre 2 830€ pour celles de plus de 250. On observe cependant une large hétérogénéité parmi ces dernières : les entreprises de plus de 250 salariés qui sont loin d’atteindre les objectifs nécessaires en termes d’embauches de contrats d’insertion professionnelle recourent moins souvent à l’aide exceptionnelle que celles qui sont déjà proches de la cible à atteindre. Une forte hausse de l’embauche d’apprentis La mise en place de l’aide exceptionnelle est concomitante avec une importante hausse du nombre d’apprentis embauchés par rapport à 2019 : le nombre d’apprentis embauchés augmente de plus de 40%pour atteindre 479 000. La part d’apprentis recrutés par rapport au nombre total d’embauches dans chaque entreprise double : entre 2016 et 2019, le recrutement d’apprentis représente en moyenne 1,7% des embauches totales, contre 3,3% en 2020. On peut également mesurer cette évolution par type d’entreprise, selon leurs pratiques antérieures en termes de recrutement d’apprentis. En 2020, les trois quarts des apprentis embauchés le sont par des entreprises ayant déjà recruté au moins un apprenti durant les années précédentes. Néanmoins l’année 2020 se démarque par une hausse significative du nombre d’entreprises qui embauchent un apprenti pour la première fois. Enfin, on peut noter que la hausse du nombre d’apprentis embauchés observée en 2020 est principalement tirée par des apprentis dont le niveau du diplôme préparé est supérieur au bac. L’impact de l’aide exceptionnelle sur l’embauche d’apprentis Les auteurs montrent que les entreprises percevant en moyenne une aide plus élevée de l’Etat pour l’embauche d’apprentis recrutent effectivement un nombre d’apprentis plus important. En particulier, les entreprises de moins de 250 salariés perçoivent un montant d’aide moyen plus élevé que celles de plus de 250 salariés, qui doivent satisfaire des critères supplémentaires pour bénéficier de l’aide exceptionnelle. Ainsi, les entreprises légèrement au-dessus du seuil de 250 salariés ETP embauchent 18% d’apprentis en moins par rapport aux entreprises légèrement en-dessous de ce seuil. Cette différence est principalement tirée par les structures pour lesquelles la cible d’embauches de contrats d’insertion professionnelle n’est pas encore atteinte : elles recourent moins souvent à l’aide exceptionnelle et embauchent ainsi un nombre plus limité d’apprentis que des structures comparables qui ne font pas face à ces contraintes. Les auteurs montrent par ailleurs que la hausse des embauches d’apprentis ne s’est pas faite au détriment de profils similaires sur le marché du travail : ils ne trouvent pas d’effet de substitution avec des personnes en contrat temporaire ou en stage. Au total, l’aide exceptionnelle a bien un impact global positif sur l’embauche d’apprentis. Les auteurs estiment que 80 500 embauches d’apprentis en 2020 peuvent être attribuées à la mise en place de l’aide exceptionnelle, ce qui représente 56% de la hausse des embauches observée entre 2019 et 2020. Cette estimation chiffrée doit cependant être utilisée avec prudence dans la mesure où elle repose sur l’hypothèse que l’échantillon utilisé pour l’estimation est représentatif de l’ensemble des entreprises bénéficiant de l’aide exceptionnelle. L’impact de l’apprentissage sur la probabilité d’interruption de la formation Sur la période considérée, la probabilité de préparer un BTS par la voie de l’apprentissage plutôt que par la voie scolaire augmente de façon significative : elle passe de 22% en 2017 à 39% en 2021. Nous montrons que cette évolution fait suite à la libéralisation du marché de l’apprentissage en 2018, qui a permis de diminuer la distance moyenne au CFA le plus proche pour les élèves. La stratégie empirique mise en oeuvre montre ensuite que pour les étudiants en BTS, la formation en apprentissage plutôt que par la voie scolaire diminue la probabilité d’interrompre la formation à la fin de la première année de 19% l’année suivant la mise en place de la réforme. Les auteurs analysent également cet impact pour les étudiants en CAP, cependant les résultats sont difficilement interprétables dans la mesure où la diminution de la distance au CFA le plus proche est moins importante. Ils n’observent l’impact de la réforme qu’un an après sa mise en place : l’accès à des données plus récentes est susceptible de préciser ces premiers résultats. Auteurs Paul-Emmanuel Chouc Francesco Filippucci Manon Garrouste Enora Messi Audrey Rain Arne Uhlendorff

Mobilité internationale des apprentis, stages et formations ciblées : des réformes sont en cours

La proposition de loi facilitant la mobilité internationale des alternants a été adoptée le 11 mai en première lecture par l’Assemblée Nationale et le dossier de presse du gouvernement concernant la réforme des lycées professionnels apporte des précisions sur les futures ambitions.
Le 11 mai 2023, l’Assemblée Nationale a adopté en première lecture la proposition de loi visant à faciliter la mobilité internationale des alternants, pour un « Erasmus de l’apprentissage ». Elle et est désormais examinée par le Sénat.
Cette loi permettra, pour les salariés en apprentissage, de réaliser une partie de leur formation dans un autre pays. Elle s’inscrit dans la lignée de la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, et a pour objectif majeur :
de réguler la mobilité internationale des alternants et d’enlever les restrictions à son développement ;

de simplifier les conclusions des conventions dans le cadre des mobilités dans un organisme de formation ;

et d’assurer une couverture minimale pour les apprentis.

Par ailleurs, le gouvernement a publié le 4 mai, un dossier de presse détaillant les méthodes et le calendrier de la réforme des lycées professionnels.
Pour faire du lycée professionnel un choix d’avenir pour les jeunes et les entreprises, cette réforme prévoit notamment :
d’accompagner chaque lycéen professionnel et ce par la gratification des périodes de stage, l’adaptation des parcours au profil de l’élève, et l’ouverture du lycée professionnel aux partenariats ;
de faire du lycée professionnel un choix d’avenir pour toute l’économie par l’actualisation des formations pour répondre aux grandes transitions économiques et par la création d’un bureau dédié à la relation avec les entreprises dans chaque lycée.

La mise en œuvre de cette réforme débutera dès septembre 2023.

Innovation-Caraïbes: 10 entreprises guadeloupéennes sélectionnées pour une formation à la Draper University au sein de la Silicon Valley

Après une session de formation en ligne début mai, 10 entreprises guadeloupéennes vont participer à une session d’immersion  au cœur du campus de la Draper University se déroulera à partir du 20  mai et ce pendant 5 semaines.La formation permettra aux porteurs d’idées de bénéficier des enseignements du réseau d’intervenants de la Draper et de multinationales partenaires. L’occasion sera donnée aux participants de rencontrer des entrepreneurs caribéens et du monde entier ainsi que des investisseurs. Le programme permet de concilier networking et opportunités de présenter sous forme de pitch son projet devant des investisseurs.Cette formation est le fruit d’une convention « Startup Hub» le 8 mars dernier entre le secrétaire général de l’Organisation des États de la Caraïbe Orientale, Didacus Jules et le président de Région Guadeloupe, Ary Chalus en marge de la Conférence de coopération régionale Antilles Guyane (CCRAG), qui s’est tenue les 8 et 9 mars dernier en Guadeloupe.La Région Guadeloupe a été le premier membre de l’OECO à conclure ce partenariat et à sélectionner des entreprises de son territoire. La convention établit un programme de formation à destination des startups de la Caraïbe Orientale en partenariat avec la Draper University et la Banque caribéenne de Développement.L’OECO vise en effet à se positionner comme un hub, une plateforme d’accélérateur de start-ups. Un accord a été lancé avec la Draper University située en plein cœur de la Silicon Valley pour mener à bien ce projet. La Draper University est une institution de formation créée par l’entrepreneur Tim Draper qui contribue à développer les opportunités pour des entrepreneurs du monde entier en les formant aux techniques d’entreprenariat, à l’optimisation des business models et à la levée rapide de fonds. Ils font intervenir des personnalités du monde de l’entreprise, de la recherche et de l’enseignement.A terme, ce programme a pour ambition d’installer un « campus » qui agirait comme un incubateur de startups en partenariat avec l’université Draper. Ce campus concilierait à la fois des activités de formation, de mise en réseau avec des institutions et des universités.A cela s’ajouterait l’installation d’un fonds OECO-Draper qui permettrait de donner un premier soutien aux activités des entrepreneurs de la région. L’objectif affiché est de 20 à 30 millions de dollars US. 

Aide 2023 aux employeurs qui recrutent en alternance

Pour l’année 2023, le gouvernement renouvelle son soutien au recrutement des apprentis et des salariés en contrat de professionnalisation, pour tous les contrats conclus entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023, jusqu’au niveau master et pour toutes les entreprises
Quel est le montant de l’aide ?
Pour la première année d’exécution du contrat d’alternance, une aide financière de :
6 000 euros maximum pour un apprenti, quel que soit son âge6 000 euros maximum pour un salarié en contrat de professionnalisation jusqu’à 29 ans révolus
À noter : cette aide est cumulable avec les aides spécifiques pour les apprentis aux situations de handicap.
Pour les contrats visant quelle certification ?
L’aide concerne chaque contrat d’apprentissage conclu entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023 préparant à un diplôme jusqu’au master (bac + 5 – niveau 7 du RNCP).
L’aide concerne chaque contrat de professionnalisation conclu entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023 préparant :
à un diplôme ou un titre à finalité professionnelle de niveau équivalant au plus au niveau 7 de la nomenclature nationale des certifications professionnelles (master, diplôme d’ingénieur, etc.)
à un CQP (certificat de qualification professionnelle)
ainsi que pour les contrats expérimentaux conclus en application du VI de l’article 28 de la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018.
À quels employeurs s’adresse l’aide exceptionnelle ?
Pour les contrats signés entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023, cette aide sera versée :
aux entreprises de moins de 250 salariés, sans condition.
et aux entreprises de 250 salariés et plus à la condition qu’elles s’engagent à atteindre un seuil de contrats d’alternance ou de contrats favorisant l’insertion professionnelle dans leur effectif au 31 décembre 2024.
Les modalités d’atteinte de ce seuil sont les suivantes, définies par décret :
Avoir atteint le taux de 5 % de contrats favorisant l’insertion professionnelle (contrat d’apprentissage, contrat de professionnalisation, et, pendant l’année suivant la date de fin du contrat de professionnalisation ou d’apprentissage, les salariés embauchés en contrat à durée indéterminée par l’entreprise à l’issue dudit contrat CIFRE et VIE) dans l’effectif salarié total annuel, au 31 décembre 2024.
Ce taux (de 5 %) est égal au rapport entre les effectifs relevant des contrats favorisant l’insertion professionnelle et l’effectif salarié total annuel de l’entreprise.Ou
Avoir atteint au moins 3 % d’alternants (contrats d’apprentissage et contrats de professionnalisation) dans l’effectif salarié total annuel au 31 décembre 2024 et avoir connu une progression d’au moins 10 % d’alternants (ou dans les proportions prévues par l’accord de branche le cas échéant) au 31 décembre 2024, comparativement à l’effectif salarié annuel relevant de ces catégories (contrats d’apprentissage et contrats de professionnalisation) au 31 décembre 2023.
Si l’entreprise n’a pas respecté l’engagement qu’elle a pris, elle devra rembourser les sommes indues à l’ASP.
Pour les entreprises, l’aide couvre 100 % du salaire d’un apprenti de moins de 18 ans, 70 % du salaire d’un apprenti de 18 à 20 ans révolus, 60 % du salaire d’un apprenti de 21 à 25 ans révolus et près de 30 % du salaire d’un apprenti de 26 ans et plus.
L’aide couvre plus de la moitié de la rémunération du salarié en contrat de professionnalisation de moins de 18 ans, plus de 40 % du salaire pour un jeune de 18 à 20 révolus, et environ 30 % de la rémunération du jeune de 21 à 29 ans révolus.
Quelles sont les modalités de versement ?
La gestion et le suivi de l’aide est confiée à l’Agence de services et de paiement (ASP). Elle est versée mensuellement et automatiquement, avant le paiement du salaire de l’apprenti ou du salarié en contrat de professionnalisation.
Quelles sont les démarches à effectuer ?
L’employeur doit transmettre les contrats d’apprentissage ou de professionnalisation qu’il a conclus à l’Opérateur de Compétences (OPCO) compétent dans son domaine/ secteur d’activité pour instruction, prise en charge financière et dépôt de ces contrats auprès des services du ministère en charge de la formation professionnelle (DECA). Chaque semaine, le ministère assure la transmission des contrats d’apprentissage et de professionnalisation éligibles à l’ASP en charge de la gestion du dispositif et du versement de l’aide à l’entreprise.
Pour les entreprises de moins de 250 salariés, la transmission du contrat par le ministère à l’ASP vaut décision d’attribution ; une notification est alors adressée à l’employeur par l’ASP.
Pour les entreprises de 250 salariés et plus, le versement de l’aide est soumis à l’acte d’engagement de l’entreprise au respect des conditions indiquées ci-dessus. Concrètement l’ASP accuse réception du dossier auprès de l’entreprise, elle lui transmet le lien pour accéder au formulaire d’engagement sur son site et le compléter. L’entreprise devra le renvoyer à l’ASP dans un délai de 8 mois à compter de la date de conclusion du contrat. La réception de ce formulaire permettra à l’ASP d’enclencher les paiements. L’ASP transmettra à l’entreprise une « attestation sur l’honneur » lors du 1er semestre 2025 à remplir afin qu’elle puisse déclarer avoir atteint ou pas ses objectifs.
Les bases de calculs, qui seront rappelées dans le modèle d’attestation sur l’honneur, permettant de vérifier l’atteinte d’un de ces taux reposent sur :
les effectifs moyens annuels,
les effectifs de VIE et CIFRE,
les effectifs d’alternants (contrats d’apprentissage et de professionnalisation).
Les évolutions seront calculées à partir des éléments ci-dessus entre le 31/12/2023 et le 31/12/2024.
L’ASP procédera par la suite au contrôle en s’appuyant sur les données présentes en DSN, celles qui pourront être fournies par les services du Ministère du Travail en charge de la formation professionnelle et de l’apprentissage, ainsi que sur des informations complémentaires qui pourront être demandées si nécessaires.
Le montant de l’aide est versé mensuellement avant le paiement de la rémunération par l’employeur et chaque mois dans l’attente des données de la DSN..

Afin de garantir le versement de l’aide dans les meilleurs délais, un guide spécifique est mis à votre disposition.
En plus des informations générales concernant les dispositifs auxquels votre entreprise peut être éligible, il permet de vous assister dans le remplissage du contrat ainsi que dans les démarches à effectuer auprès de votre opérateur de compétences (OPCO) et de l’Agence de services et de paiement (ASP)
Téléchargez le guide
*Aide exceptionnelle aux employeurs qui recrutent en apprentissage
*Aide exceptionnelle aux employeurs de salariés en contrat de professionnalisation

Soltéa : la plateforme de répartition du solde de la taxe d’apprentissage

Soltéa est la plateforme en ligne dédiée aux employeurs redevables du solde de la taxe d’apprentissage et aux établissements habilités à le percevoir. Le portail d’information à destination du public a ouvert fin janvier 2023. Les établissements habilités pourront se connecter début mai pour anticiper la première collecte du solde de la taxe d’apprentissage.
La taxe d’apprentissage ?
C’est la contribution, versée chaque année par les entreprises qui vise à favoriser l’égal accès à l’apprentissage et à contribuer au financement d’actions de développement de l’apprentissage. La taxe d’apprentissage comporte deux parties :
La part principale qui vise à financer l’apprentissage ;
Le solde qui permet d’aider financièrement les établissements à développer les compétences de demain et soutenir l’insertion professionnelle.Le solde s’élève à 13% du montant total de cette taxe, soit 0,09% de la masse salariale assujettie.
Les employeurs peuvent s’acquitter du solde de la taxe d’apprentissage de deux manières :
Soit en finançant le développement des formations initiales technologiques et professionnelles et l’insertion professionnelle auprès d’établissements habilités ;
Soit par le versement de subventions sous la forme d’équipements ou de matériels aux centres de formation d’apprentis.
Jusqu’à cette année, le solde était directement versé des employeurs assujettis aux établissements bénéficiaires (établissements habilités ou centres de formation d’apprentis).
L’ordonnance n° 2021-797 du 23 juin 2021 induit un changement des modalités de versement du solde de la taxe d’apprentissage en ce qui concerne uniquement les modalités de versement aux établissements habilités. Désormais, avec Soltéa, le principe d’une libre affectation de leur solde par les employeurs est maintenu mais les employeurs et les établissements devront obligatoirement se connecter à la plateforme. En sécurisant le reversement du solde de la taxe d’apprentissage, Soltéa assure la bonne relation entre les établissements et les entreprises.
Attention, les versements aux centres de formation d’apprentis de subventions d’équipement ou de matériel doivent toujours s’effectuer directement sans passer par la plateforme Soltéa.
Quelles sont les nouvelles modalités de versement du solde de la taxe d’apprentissage ?
Le solde de la taxe d’apprentissage versé par les employeurs, déduit des subventions effectuées aux centres de formation d’apprentis, sera directement collecté par l’URSSAF et la Mutualité Sociale Agricole qui le transfèreront à la Caisse des Dépôts et Consignations. La répartition se concrétisera en ligne grâce à Soltéa, la plateforme développée et gérée par la Caisse des Dépôts.
Pour plus d’informations vous pouvez consulter :
Les modalités de versement du solde de la taxe d’apprentissage sur le site de l’URSAFF
Les modalités de versement du solde de la taxe d’apprentissage sur le site de la MSA
Comment fonctionne Soltéa ?
En s’inscrivant sur Soltéa, les employeurs pourront choisir les établissements habilités et/ou les formations qu’ils souhaitent soutenir. La Caisse des Dépôts effectuera alors le versement aux établissements bénéficiaires désignés conformément aux vœux des entreprises.
A noter : aucun versement au titre du solde de la taxe d’apprentissage ne peut être effectué directement aux établissements par les employeurs : Soltéa est l’unique moyen de répartition et de reversement du solde de la taxe d’apprentissage aux établissements.
Le versement du solde de la taxe d’apprentissage par les entreprises aux centres de formation d’apprentis peut toujours être effectué directement sous la forme de subventions d’équipement ou de matériel. Mais ce type de subventions n’est pas géré sur la plateforme.
En tant qu’employeur contributeur, que dois-je faire sur la plateforme Soltéa ?
Les employeurs doivent se connecter à la plateforme Soltéa et désigner le ou les établissements, composantes, établissements secondaires ou formations qu’ils souhaitent soutenir.
Pour retrouver les établissements et formations que les employeurs soutenaient avant Soltéa, il sera possible de rechercher les bénéficiaires par mots-clés, SIRET, zone géographique ou niveau de formation.
En tant qu’établissement habilité, que dois-je faire sur la plateforme Soltéa ?
Pour percevoir le solde de la taxe d’apprentissage, chaque établissement doit impérativement renseigner ses coordonnées bancaires sur la plateforme.
Quelles sont les prochaines étapes ?
La première collecte du solde interviendra les 5 ou 15 mai 2023. Le solde de la taxe d’apprentissage, au titre de l’année 2022, doit être déclaré et payé auprès de l’Urssaf et de la MSA à ces dates