Insertion : AKTO et LADOM concluent un partenariat pour renforcer l’insertion professionnelle des actifs en Outre-mer
L’opérateur de compétences AKTO et LADOM (L’Agence De l’Outre-mer pour la Mobilité) signent une convention-cadre de partenariat pour soutenir le développement des compétences dans les DROM au sein des 27
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Insertion des publics les plus éloignés de l’emploi : le gouvernement au pied du mur

Après avoir misé sur la formation des chômeurs et des jeunes lors du précédent quinquennat, le gouvernement s’attelle à l’insertion des allocataires du RSA. Le retour à l’emploi de ces publics en difficulté constitue un volet majeur de la réforme France Travail qui sera testée l’an prochain et devra se concrétiser en 2024.
Les emplois de l’inclusion

Ce service facilite la mise en relation des personnes les plus éloignées de l’emploi avec les employeurs solidaires (SIAE, GEIQ, EA et EATT) et les accompagnants (orienteurs et prescripteurs habilités). Il offre aux utilisateurs un outil mutualisé pour simplifier les procédures, fluidifier les parcours d’insertion entre professionnels et renforcer la qualité de l’accompagnement des personnes.
Comment améliorer l’insertion des jeunes en Martinique ?

Lundi 7 novembre 2022 se tenait la troisième table ronde de la Renaissance initiée par l’eurodéputé Max ORVILLE. Le thème : Comment améliorer l’insertion des jeunes en Martinique ? Un public
Jeunes décrocheurs : quels liens avec le service public de l’emploi ?

Les jeunes décrocheurs ne sont ni scolarisés, ni en emploi et ont au plus le brevet des collèges. La Journée défense et citoyenneté (JDC), obligatoire pour tous les jeunes de nationalité française, permet de repérer les décrocheurs et de les orienter vers des dispositifs d’insertion professionnelle.
DOCU. Trouver sa place grâce à l’aventure du service militaire adapté

Depuis 1961, le Service militaire adapté (SMA) a pour vocation d’aider de jeunes Ultramarins à trouver leur place dans la société. Par l’apprentissage de la discipline et la formation à un métier, les jeunes volontaires, souvent en difficulté, trouvent le chemin d’une vie professionnelle stable.
Laïza Marie, l’experte RH alliée du retour au pays

Elle a quitté la Guadeloupe juste après l’obtention de son bac et aide aujourd’hui les ultramarins à revenir au pays. Forte de son expérience professionnelle en ressources humaines, Laïza Marie met aujourd’hui ses compétences au profit de sa communauté en véritable business woman du numérique. – Texte Anne-Laure Labenne
Elle écoute, conseille et accompagne ceux qui hésitent à revenir et ceux qui se lancent aussi. La Mornalienne de 35 ans, en dénicheuse de talents, est devenue une référence sur le réseau social LinkedIn, connectée nuit et jour, à l’affût de la moindre opportunité sur notre territoire.
Comment en êtes-vous venue à aider les ultramarins dans leur quête d’emploi ?
Je me souviens d’un reportage diffusé sur les Antilles et le lendemain, au travail, je me suis rendue compte que des collègues n’avaient retenu que les aspects négatifs de mon île natale. Je me suis demandée : est-ce vraiment ça l’image de la Guadeloupe ?
Et puis, dans les mois qui ont suivi, j’ai reçu une jeune ultramarine en entretien pour un recrutement. Son profil était très prometteur mais, en face de moi, elle manquait d’assurance. Son discours et sa posture ne convenaient pas non plus. L’entretien s’est transformé en coaching. Je me suis sentie investie d’une mission, je ne pouvais pas la laisser partir sans lui dire ce qui n’allait pas. Je souhaitais changer notre image, car les ultramarins ont du talent. Ça a été un déclic. Je lui ai donnée les codes pour se démarquer, se valoriser et convaincre un recruteur.
« J’ai pris conscience que j’étais épanouie quand j’utilisais mon expertise RH pour aider les jeunes d’Outre-mer à atteindre leurs objectifs professionnels. »
Rapidement, vous sentez qu’il y a un véritable besoin et que vous pourriez être plus utile en coach RH ?
J’ai pris conscience que j’étais épanouie quand j’utilisais mon expertise RH pour aider les jeunes d’Outre-mer à atteindre leurs objectifs professionnels. Je ne faisais pas de favoritisme, non. C’était plus par esprit de solidarité avec ma communauté. Alors, je me suis mise en quête d’associations et d’organismes œuvrant dans l’insertion des ultramarins.
Je savais, par expérience, que cela pouvait être compliqué d’arriver en France hexagonale et de se faire une place. Et puis, dans mon propre parcours, après 5 ans en RH, j’avais besoin de changement. Finalement, j’ai été démarchée par Jeunesse Outre-Mer pour être coach bénévole au sein de l’association. J’ai rapidement animé des ateliers d’insertion professionnelle et j’ai accompagné deux ingénieurs dans leur projet de retour au pays.
Vous lancez votre entreprise en 2020, animée par le côté valeur ajoutée de l’Outre-mer. Votre plan d’action passe par LinkedIn, un réseau sur lequel vous comptez 11 000 abonnés, racontez-nous…
Tous les territoires d’Outre-mer sont des pépites et tous les jeunes ultramarins ont un potentiel. Nos PME ont besoin de talent pour se développer. Via mon réseau LinkedIn constitué depuis 2016, je facilite la connexion entre les employeurs et les talents d’Outre-Mer. J’agis pour montrer que c’est possible.
J’utilise ce réseau pour valoriser les talents, les initiatives, les projets et partager des offres d’emploi d’Outre-Mer. J’ai élaboré, au fil des années, une vraie stratégie de contenus pour toucher le plus de personnes possible, pour faire, en quelque sorte, matcher l’offre et la demande.
À lire également Comment maximiser ses chances d’être recruté via LinkedIn ?Vous avez créé et animez des masterclass « retour au pays », quelles sont leur vocation ?
Depuis l’arrivée du Covid, il y a une vraie montée en puissance du « retour au pays ». Mais beaucoup se disent : si j’y retourne, qu’est-ce que je vais faire ? Une fois bien installé dans sa vie personnelle et professionnelle, un retour peut faire peur et c’est normal.
Durant ces masterclass, en petit comité, on va aborder, bien sûr, l’aspect emploi mais aussi l’aspect plus personnel d’un projet de retour qui est un projet de vie. La première question que je pose souvent c’est : êtes-vous prêt à vous ré-acculturer à un environnement que vous avez quitté il y a des années ? Il y a de vraies difficultés auxquelles nous ne pensons pas forcément, telle l’acclimatation du conjoint et des enfants. On échange principalement des conseils et des astuces, des retours d’expérience. On présente différentes stratégies pour un retour au pays gagnant.
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Ouvrir le monde du travail à tous les handicaps, visibles et invisibles

Le secteur privé n’emploie que 3,9 % de personnes handicapées et le public 5,6 %. GIANPAOLO PAGNI Quatre-vingts pour cent des personnes en situation de handicap ne se signalent ni par un fauteuil roulant ni par une canne blanche. Atteintes par une pathologie invisible, elles sont pourtant confrontées à des difficultés tangibles, qu’elles souffrent de maladies chroniques (asthme, cancer, diabète, endométriose…), de troubles psychiques (dépression, schizophrénie, troubles obsessionnels compulsifs…), de troubles cognitifs (dyslexie, dyspraxie…), de handicaps sensoriels (surdité…), voire de certains handicaps moteurs. Si pour les personnes en situation de handicap visible, les chemins vers l’emploi sont tortueux, voire obstrués, les personnes en situation de handicap invisible subissent une forme de double peine. Celles qui choisissent de ne pas révéler leur état à leurs collègues et à leur employeur doivent bien souvent gérer, en plus de leurs problèmes de santé, suspicion, incompréhension, peur, quiproquos, rejet, voire exclusion pour inaptitude. En choisissant de « prendre sur elles », de « faire bonne figure », ces personnes qui bataillent au quotidien pour compenser leur handicap peuvent même finir par s’effondrer. Lire aussi Ces entreprises qui regardent les handicaps invisibles en face Que les handicaps soit invisibles ou visibles, décrocher un poste dans l’Hexagone relève du parcours du combattant. Bien que la loi de 1987 impose un quota de 6 % de salariés handicapés dans les entreprises, le secteur privé atteint laborieusement 3,9 % (en 2019). Et le secteur public totalise 5,6 % (en 2020). Durant le quinquennat d’Emmanuel Macron, « grâce à la mobilisation gouvernementale, de nombreuses mesures ont été prises. Nous avons travaillé sur l’employabilité de la personne et l’accompagnement du collectif de travail des employeurs pour passer de l’obligation à l’envie », résume Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat auprès du premier ministre chargée des personnes handicapées, qui nous a répondu le 22 février. Lire aussi Les Clubhouses aident les personnes atteintes de troubles psychiques à rebondir Parmi les mesures qui ont vu le jour, la réforme de l’obligation d’emploi des travailleurs en situation de handicap est entrée en vigueur en 2020. Elle a notamment enjoint aux recruteurs de privilégier l’emploi direct plutôt que de recourir à la sous-traitance ; elle a aussi accordé des droits définitifs en cas de handicap irréversible et rendu obligatoire la désignation d’un référent handicap pour toute entreprise de plus de 250 personnes. De son côté, Cap emploi, qui accompagne les personnes handicapées et leurs employeurs, poursuit son rapprochement avec Pôle emploi. Accompagner les dirigeants Autre outil déployé, une aide de 4 000 euros par recrutement de personne en situation de handicap a permis « 29 000 embauches, dont les deux tiers en CDI », selon Sophie Cluzel. Les contrats d’apprentissage ont bondi de presque 80 % entre 2019 et 2021 et sont désormais au nombre de 8 159. Enfin, 90 plates-formes labellisées « Emploi accompagné » ont épaulé gratuitement 6 000 personnes et leurs employeurs en 2021. « Quant aux entreprises adaptées et aux ESAT [établissements et services d’aide par le travail], diverses mesures sont à l’œuvre ou en cours de déploiement pour fluidifier les trajectoires entre les milieux professionnels tout public, protégé et adapté », poursuit la secrétaire d’Etat. Lire aussi « Moi, un handicap ? » : des travailleurs entre secret et déni L’Etat a aussi signé une convention avec l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées) sur la période 2021-2024. « Notre boussole est de faire évoluer le taux d’emploi des personnes en situation de handicap, d’être au plus proche de celles-ci et des entreprises. Nous accompagnons les dirigeants dans le recrutement et le maintien dans l’emploi de leurs collaborateurs, notamment grâce à la prévention, la compensation et l’aménagement des postes de travail », explique son président, Christophe Roth. Bien conscient de l’ampleur de la tâche à accomplir, il ajoute : « Nous œuvrons afin que les multiples acteurs de l’écosystème travaillent ensemble. » Lire aussi Virginie Delalande, la voix des sourds Le quinquennat écoulé a-t-il été à la hauteur des ambitions affichées en 2017 ? « De multiples mesures ont été prises, c’est indéniable, mais elles ne constituent pas une réforme systémique. Plus globalement, c’est toute l’organisation du travail et les méthodes de management autour de la personne qui doivent être repensées, car elles sont excluantes et le taux d’inaptitude explose », analyse Carole Salères, conseillère nationale emploi, travail, formation et ressources à l’association APF France Handicap. Sur le terrain, depuis cinq ans, le handicap est le premier motif de saisine du Défenseur des droits, et l’emploi le premier domaine dans lequel s’exercent ces discriminations. Le taux de chômage des personnes en situation de handicap est certes passé de 19 % en 2017 à 14 % en 2020, mais il reste plus élevé que celui du « tous publics » (9 % contre 8 %). Le taux de chômage de longue durée reste également problématique. « Il existe un fossé entre la volonté politique et l’accès au droit des personnes sur le terrain », estime Arnaud de Broca, président du Collectif handicaps, qui appelle à ce que, par exemple, « le principe de l’accessibilité universelle figure dans la Constitution ». Pour le prochain quinquennat, le chantier du handicap – visible ou invisible – et de l’emploi s’annonce considérable. Cet article a été réalisé à l’occasion de la 3e édition de l’Université du Réseau des référents handicap, organisée par l’Agefiph. Des conférences et un nouveau podcast Dans le cadre de la 3e édition de l’université du Réseau des référents handicap, organisée les 29 mars et 30 mars à Lille Grand Palais par l’Agefiph, en partenariat avec Le Monde, se tiendra la conférence « Le handicap, catalyseur de dialogue social », le mardi 29 mars de 11 h 30 à 12 h 45, animée par Isabelle Hennebelle (Le Monde). Avec Anne Baltazar (FO), Franck-Yves Beauprez (Auchan Retail France), Cyril Chabanier (CFTC), Dominique du Paty (CPME), François Hommeril (CFE-CGC), Sophie Legrand (Cofidis), Hubert Mongon (Medef), Catherine Perret (CGT), Catherine Pinchaut (CFDT).Pour suivre toutes les conférences : https://agefiph-universite-rrh.fr/ Le Monde, en partenariat avec l’Agefiph, lance le podcast « Rebond, vivre avec le handicap », au rythme d’un épisode par semaine, tous les mardis, à 15 heures, à partir du 29 mars sur Lemonde.fr et les plates-formes d’écoute. Des personnalités concernées par le handicap, personnellement ou par leur entourage, témoignent de leur engagement : Dominique Farrugia, Laëtitia Milot, Grégory Cuilleron, Sophie Cluzel, Fabrice Chanut, Marie-Amélie Le Fur, Krystoff Fluder, Lætitia Bernard, Didier Roche, Charles Gardou.Production : Joséfa Lopez pour Le Monde. Ecriture et animation : Joséfa Lopez et Isabelle Hennebelle. Isabelle Hennebelle S’abonner Déjà abonné ? Se connecter Contribuer
Publication d’un guide relatif au contrat d’engagement jeune

Une instruction publiée le 25 février a pour objet de définir les modalités de mise en oeuvre du contrat d’engagement