La guerre contre l’Ukraine valide une nouvelle carte géopolitique planétaire

planète. Hors d’Europe et des Etats-Unis, les positions de la plupart des pays illustrent la perte d’influence de l’Occident, comme l’a prophétisé Edouard Glissant depuis quarante ans.
Etats-Unis : Nikki Haley, cette rivale « crédible » de Donald Trump pour la présidentielle

Elle est officiellement la troisième candidate républicaine à se présenter dans la course à la Maison-Blanche. Et donc la deuxième à s’opposer à l’ancien président Donald Trump, candidat depuis novembre dernier, que personne n’avait osé défier en 2020. Malgré la candidature de l’ancien maire de la petite ville de Cranston, Steve Laffey, Nikki Haley, est considérée par les médias américains, dont le New York Times, comme la première grande rivale de Donald Trump au sein du « Grand Old Party » (GOP, soit des Républicains) pour la présidentielle de 2024. »Je suis candidate à l’élection présidentielle », a déclaré la quinquagénaire, dans une vidéo à ses partisans publiée sur Twitter ce matin. L’ancienne diplomate à l’ONU sous l’administration Trump était pressentie depuis plusieurs semaines pour annoncer son entrée dans la compétition pour la Maison-Blanche. Elle avait pourtant promis, en 2021, de ne pas se présenter si Donald Trump était candidat. « Beaucoup d’observateurs considèrent que Trump est fini, commente le spécialiste des Etats-Unis Jean-Eric Branaa. Si des candidats se déclarent, ce qui n’était pas le cas en 2020, c’est qu’ils le pensent aussi ». Changeant d’avis ces derniers mois, la républicaine évoque, entre autres, les difficultés économiques du pays et la nécessité d’un « changement de génération », un clin d’œil aux 76 ans de Trump.Fidèle de Trump jusqu’aux événements du CapitoleIl n’empêche qu’aux Etats-Unis comme à l’international, Nikki Haley est étroitement liée à Donald Trump. Après avoir été la première femme gouverneure de l’État de Caroline du Sud, d’où elle est originaire, elle a été pendant deux ans l’ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, directement nommée par l’administration Trump. Deux rudes années durant lesquelles Trump annonce la sortie du pays de l’accord de Paris et la reconnaissance de Jérusalem, ville sainte, comme capitale d’Israël. « Nikki Haley paraissait crédible devant cette Assemblée des Nations unies qui se méfiait chaque jour un peu plus de Donald Trump », observe Jean-Eric Branaa. « Mais au fil de ses déclarations, on a découvert sa radicalité, son climato-scepticisme qui est aussi fort que celui de Trump, et ce côté renfermé sur l’Amérique ». On lui doit notamment cette phrase au moment du vote des États membres des Nations unies pour critiquer la position de Washington de déplacer son ambassade à Jérusalem : « Jeudi, il y aura un vote à l’ONU critiquant notre choix. Et oui, les États-Unis prendront des noms (de ceux qui ont voté contre nous, NDLR) », avait-elle déclaré à l’époque. »A ce moment-là, elle avait choqué beaucoup de monde. Elle a fait du Trump dans le texte, mais en réalité c’était du Nikki Haley », souligne encore le spécialiste des Etats-Unis qui rappelle que l’ancienne gouverneure de Caroline du Sud vient de la ligne dure des républicains. « Elle est membre du Tea Party depuis sa création », ajoute-t-il. Ce mouvement politique créé en contestation à la présidence Obama, qui s’oppose à la croissance de l’État fédéral et de ses impôts. Le nom de son programme, « Stand for America » (« Debout pour l’Amérique ») sonne d’ailleurs dans la continuité de celui de Donald Trump (« Make America Great Again »). Un slogan auquel elle ajoute : « Fighting for a strong and proud America », ce qui signifie « Se battre pour une Amérique forte et fière ».Selon Jean-Eric Branaa, Nikki Haley a été très loyale envers Donald Trump. « C’est une femme pragmatique, qui n’est pas une girouette », dit-il. Elle prend néanmoins ses distances avec l’ancien président après l’invasion du Capitole le 6 janvier 2021 par ses partisans. Quelques mois après, elle déclare que l’ex-président ne pourra pas briguer un nouveau mandat, ayant « laissé tomber » le Parti républicain et étant « tombé trop bas », en s’obstinant à refuser sa défaite à l’élection présidentielle de 2020.Un « nouveau souffle » pour les RépublicainsDans sa vidéo d’autopromotion publiée ce mardi, Nikki Haley prend bien soin de ne jamais citer Donald Trump. Même si l’on devine que certaines piques lui sont destinées. Dans son message, Nikki Haley appelle à une « nouvelle génération de dirigeants » et un nouveau souffle pour le Grand Old Party. « Les républicains ont perdu le vote populaire dans sept des huit dernières élections présidentielles », a-t-elle déclaré. « Cela doit changer. » Pour le spécialiste des Etats-Unis, Jean-Eric Branaa, c’est un vrai tacle à Donald Trump. « En somme elle lui reproche de ne pas avoir réussi à fédérer le vote populaire et se présente comme quelqu’un qui peut le faire ».En outre, si cette conservatrice entretient beaucoup de similitudes avec le programme de Donald Trump, elle est en rupture totale sur le racisme. Dès les premières secondes de sa vidéo, elle se présente comme une fille d’immigrés indiens, « reconnaissants » et « chanceux » de vivre aux Etats-Unis. « Je suis la fille d’une famille indienne, ni blanche, ni noire, mais différente », déclare-t-elle d’emblée. « Ma mère m’a toujours dit qu’il ne fallait pas regarder les différences, mais les similitudes », poursuit-elle. « Nikki Haley va faire campagne là-dessus », parie Jean-Eric Branaa. « Elle représente cette Amérique du futur qui n’est ni blanche ni noire, comme Kamala Harris, mais qui est métissée. Elle va avoir un message novateur dans le parti républicain, ce qu’il n’y avait pas depuis longtemps ». Selon plusieurs observateurs, Nikki Haley pourrait aller chercher un électorat qui n’a pas pour habitude de voter républicain, comme avait voulu le faire l’ancien candidat rival de Donald Trump à la primaire républicaine de 2016, Jeb Bush, en se tournant vers les populations latino-américaines.Une candidate crédible ?Après avoir fait cavalier seul durant trois mois, l’ex-président américain voit progressivement les rangs de ses rivaux républicains se garnir. L’ancien vice-président de Donald Trump, Mike Pence, son ex-chef de la diplomatie, Mike Pompeo, les gouverneurs de Virginie et du New Hampshire… De nombreux républicains envisagent une possible annonce prochaine. Et d’après Jean-Eric Branaa, Nikki Haley peut tirer son épingle parmi une multitude de candidatures. « Dans le système électoral américain, elle a une chance. C’est une candidate très crédible, une challenger majeure face à Trump », opine-t-il alors que de premières enquêtes d’opinions – à prendre avec des pincettes – démontrent pour l’heure que Nikki Haley n’est pas nécessairement la plus grande menace pour Donald Trump.Pour le New York Times, « le fait que l’ancien président n’ait jusqu’à présent pas inventé de surnom insultant ou attaqué Mme Haley est peut-être un signe qu’il ne la perçoit pas comme une menace majeure. » Cette dernière devra par ailleurs probablement affronter un concurrent venant directement de son Etat : le sénateur de Caroline du Sud Tim Scott flirte lui aussi très ouvertement avec une candidature. Mais les projecteurs sont surtout braqués sur Ron DeSantis – gouverneur de Floride et étoile montante du parti, placé en tête des intentions de vote dans certains sondages. Lui non plus ne s’est pas officiellement lancé dans la course. Après un rassemblement prévu en Caroline du Sud mercredi, elle se rendra dans le New Hampshire puis dans l’Iowa la semaine prochaine pour ses premières réunions en public.
Au Canada, bataille autour des ressources naturelles : la guerre est déclarée entre la riche province de l’Alberta et Ottawa

La première ministre albertaine a fait adopter une loi sur la souveraineté de la province canadienne. En jeu : la libre exploitation du pétrole local, alors que les autorités fédérales voudraient la restreindre pour des raisons environnementales.
Canada aims to improve relations with CARICOM

Canada seeks to improve relations with the Caribbean Community (CARICOM).
Canadian Minister of International Development, Harjit Sajjan, visited Jamaica and Barbados from January 9 to January 14. He stated that the purpose of his trip was to explore opportunities for strengthening partnerships and to continue building relationships in the region.
Harjit Sajjan met with Kerrie D. Symmonds, Barbados’ Minister for Foreign Affairs and Foreign Trade, to discuss regional development issues and opportunities.
Their discussion centred on the economic recovery challenges faced by Small Island Developing States (SIDS), climate finance, and collaborative solutions between Canada, Barbados and CARICOM to address the humanitarian crisis in Haiti.
On his official Facebook page, Sajjan posted photos of his tour of the site where the regional logistics hub in Barbados will be built to support communities most vulnerable to climate disasters.
Meanwhile, Minister Sajjan met with government officials to discuss shared priorities, including justice, human rights, gender equality, and health, including the COVID-19 vaccination campaign during his visit to Jamaica,
“We have a very important relationship with Jamaica and also within the Caribbean. This is an opportunity for us to look at how we can work together.” Sajjan emphasized that his focus is on climate resilience and disaster response.
“As you know, this area (the Caribbean) is prone to a lot of hurricanes and disasters. So it [is] one area that I [will] be focusing on and looking at the response [to see] how we can also assist,” as he indicated.
Sajjan stated that a significant outcome of his trip was the opportunity to learn the country’s vision through meetings with government representatives.
He added, “This allows us to have a conversation and offer our advice on various things we can support.”
Sajjan also visited Jamaica project sites and met with beneficiaries who have experienced agricultural expansion under projects implemented by WUSC Caribbean, with funding from Global Affairs Canada.
The discussions also highlighted the climate-smart approaches utilised to earn an income from agriculture, while using agricultural practices that preserve the environment. Women and Youth farmers also shared their successful journeys on these projects.
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La Chine veut une meilleure représentation de l’Afrique dans les organes internationaux
Le chef de la diplomatie chinoise est en visite durant une semaine sur le continent. Après l’Ethiopie, il doit se rendre au Gabon, en Angola, au Bénin et en Egypte.
Pour la première fois, une Sénatrice présidera l’AP-OTAN
Communiqué de presse du 21/11/2022
Liz Truss démissionne après seulement 45 jours au pouvoir
La première ministre britannique a annoncé sa démission jeudi, précisant que sa ou son successeur serait désigné la semaine prochaine. Son programme économique a provoqué une crise politique et financière, alors que la Grande-Bretagne subit les conséquences du Brexit et de la guerre en Ukraine.
Israël et le Liban concluent un accord « historique » sur leur frontière maritime

Les Etats-Unis mènent depuis deux ans une médiation entre les deux voisins, officiellement en état de guerre, pour parvenir à cet accord.
Gangs, violences, choléra : Haïti « paralysé », le chef de l’ONU réclame une force armée internationale
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a réclamé hier (dimanche 9 octobre) le déploiement d’une force armée internationale en Haïti, pays pauvre des Caraïbes » paralysé » par une crise sécuritaire » dramatique » sous l’emprise de bandes criminelles et sous la menace du choléra.
Washington se mobilise contre les déchets spatiaux

Alors que le nombre de satellites devenus des « déchets spatiaux » fait peser une menace pour les futures missions spatiales, l’heure est à la mobilisation pour s’en débarrasser.