Spiritourisme : l’Habitation Clément monte en gamme et en ambitions

Les dirigeants de l’Habitation Clément et du rhum éponyme ont récemment dévoilé les nouvelles salles de vente, d’exposition et de dégustation désormais inhérentes à la célèbre marque. Eléments de présentation.
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Le soutien au tourisme durant la crise sanitaire

La Cour des comptes a conduit une évaluation des mesures de soutien déployées par l’État et ses opérateurs en 2020 et 2021 pour aider les entreprises du tourisme à faire face à la crise. Ces mesures ont été présentées aux acteurs du secteur lors des comités interministériels du tourisme du 14 mai 2020 et du 12 octobre 2020 et constituent ce qui a été appelé le « plan de soutien au tourisme ». Le champ des bénéficiaires des mesures de soutien recouvre des activités aussi variées que les transports, l’hôtellerie, la restauration, les activités culturelles, les parcs d’attraction, les agences de voyage, l’organisation des jeux de hasard et d’argent, les compagnies aériennes, ainsi que le secteur des foires et salons. L’évaluation publiée ce jour vise à mesurer l’impact de ces mesures, en répondant à trois questions : la conception et le déploiement des mesures de soutien au secteur du tourisme ont-ils permis de préserver la viabilité des entreprises ? Les mesures d’urgence ont-elles permis un redémarrage de l’activité touristique et de répondre au retour des touristes en France à partir de l’été 2020 et en 2021 ? Le secteur du tourisme a-t-il débuté sa transformation ? Un secteur fortement touché par la crise Avant la crise, la France était la première destination touristique avec près de 90 millions de touristes et 442 millions de nuitées en 2019, et les Français généraient alors 63 % des recettes touristiques. L’offre touristique s’appuyait sur un patrimoine exceptionnel réparti sur l’ensemble du territoire. Le tourisme représentait 7 à 7,5 % du PIB du pays de 2010 à 2020, tandis que 320 000 entreprises et plus de deux millions de salariés y contribuaient. La crise sanitaire, du fait des restrictions à la mobilité qui en ont découlé, a eu un impact majeur sur le secteur, quasiment à l’arrêt à certaines périodes. Les voyages touristiques ont diminué de 73 % au niveau mondial en 2020. En France, le chiffre d’affaires du secteur s’est réduit de 46 % en 2020 et 2021, une baisse inédite. Un soutien de l’État au secteur du tourisme a été annoncé dès février 2020 avec 29 mesures exceptionnelles qui constituent le « plan de soutien au tourisme », dont certaines sont spécifiques au tourisme et d’autres communes à l’ensemble des entreprises. L’ambition de ces dispositifs était triple : soutenir en urgence les salariés et les entreprises pour éviter les faillites et les licenciements, créer les conditions de la reprise en stimulant l’offre et la demande touristique, transformer le secteur pour permettre la durabilité de l’activité touristique. Un secteur préservé par 45,5 Md€ d’aides publiques Le secteur du tourisme a bénéficié de 45,5 Md€ d’aides publiques en 2020 et 2021, dispensées par l’État et ses opérateurs (l’évaluation ne porte pas sur les mesures mises en œuvre par les collectivités territoriales, dont l’ampleur est moindre). 98 % des entreprises ont reçu au moins une aide sur cette période. Ces aides ont compensé 88 % des pertes d’excédent brut d’exploitation et 25,8 % de la perte de chiffre d’affaires du secteur. Elles ont permis de diminuer de près de 44 % les faillites d’entreprises du tourisme en 2020 et 2021 par rapport à 2019. Le niveau des effectifs du secteur du tourisme a été globalement stabilisé, avec une baisse limitée à 0,4 % entre fin 2019 et fin 2021. Une reprise de l’activité dès la levée des restrictions sanitaires Grâce à l’aide massive accordée en 2020 et 2021 et au caractère adapté des mesures prises en lien avec les professionnels, le niveau de trésorerie du secteur du tourisme a augmenté de 50 % par rapport à 2019 et les entreprises étaient en capacité de répondre à la demande. De fait, dès la levée des restrictions de mobilité, l’activité a repris de façon très dynamique, portée par les touristes nationaux et européens, favorisée par les campagnes de promotion Destination France, et encouragée par quelques mesures de soutien à la demande. Une occasion manquée de transformation du secteur du tourisme Quelques mesures, aux financements limités par rapport aux mesures d’urgence et sans cohérence réelle avec celles-ci, portaient une ambition de transformation numérique et écologique du secteur. Le « chèque numérique » de 500 €, bien que sollicité par 18 922 entreprises du tourisme, ne semble pas avoir généré d’effet de levier pour renforcer l’usage du numérique dans les entreprises. Les dispositifs de soutien à la transition écologique ont conduit à l’amélioration énergétique de petits équipements, mais n’ont pas permis au secteur d’entamer sa transformation durable. À défaut de favoriser une véritable avancée, ces mesures constituent des préliminaires à une nouvelle dynamique de transformation : la stratégie développée dans le cadre du nouveau plan Destination France pourrait l’impulser si les professionnels du tourisme s’en emparent. Enfin, la Cour constate que les difficultés de recrutement, liées à un problème ancien d’attractivité et de fidélisation des personnels, semblent s’être encore accrues depuis la crise sanitaire.

5 spots de plongée incontournables en Martinique

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Le magazine du voyage Geo fait sa « Une » sur les Antilles en janvier

Dans sa parution de janvier 2023, sortie ce mercredi, le magazine du voyage Geo consacre sa « Une » aux Antilles. Titré “Le retour aux sources”, ce photoreportage explore la Guadeloupe et la Martinique sur 40 pages sous le prisme des richesses visuelles, naturelles et culinaires de nos îles.

Tourisme : 14 projets ultramarins lauréats de deux appels à manifestation d’intérêts d’Atout France autour du tourisme durable

Dans le cadre du plan Destination France annoncé par le Premier ministre en novembre 2021, Atout France, à travers le lancement de ces deux appels à manifestation d’intérêt, apporte son soutien à des projets développés par les professionnels du tourisme pour parvenir à un tourisme plus durable. « La qualité et la diversité des projets retenus illustrent l’accélération de la dynamique de transformation durable dans toutes les Régions, tant dans l’Hexagone qu’en Outre-mer. L’ingénierie mobilisée va permettre de répondre aux besoins concrets de chaque porteur de projet. Nous valoriserons les bonnes pratiques observées et solutions mises en œuvre sur une plateforme partagée dans le courant de l’année 2023. Ce centre ressources permettra de diffuser les bonnes pratiques et les solutions au bénéfice du plus grand nombre» a déclaré Caroline Leboucher, Directrice générale d’Atout France.   Le premier Appel à manifestation d’intérêt « Transformation durable de l’économie touristique » avait pour objectif de favoriser l’émergence de projets exemplaires en matière de tourisme durable dans toutes les Régions. Sur les 69 candidatures reçues par Atout France, 5 projets ultramarins ont été sélectionnés.Dans la catégorie Formation et sensibilisation des professionnels au tourisme durable / Démarche RSE, les lauréats sont l’Association PEUPL’EN HARMONIE, Projets touristiques villageois basés sur la préservation et la valorisation des patrimoines naturels et culturels guyanais, Tahiti Tourisme pour sa formation Professionnaliser les comités du tourisme en Polynésie Française et le Comité Martiniquais du Tourisme avec « Ecotourisme en Martinique».Dans la catégorie Préservation d’écosystèmes naturels dans des sites touristiques et sensibilisation des publics / agro-tourisme, la commune de Sinnamary (Guyane) pour son Centre d’interprétation de l’eau et des milieux aquatiques de Guyane et la Réserve naturelle de Saint-Martin avec le Projet ReCorEA (Résilience des récifs Coralliens et des Ecosystèmes Associés). L’ensemble des lauréats bénéficiera d’un accompagnement qui pourra prendre deux formes complémentaires avec des journées d’expertise en ingénierie développement et le cofinancement d’études complémentaires en fonction des besoins spécifiques. Atout France établira dans les prochaines semaines une feuille de route avec chaque lauréat pour définir le calendrier, les conditions d’accompagnement du projet pendant une durée d’un an.Le second Appel à manifestation d’intérêt était spécialement dédié aux « Hébergements en outre-mer ». Il vise à soutenir les hôtels et résidences de tourisme confrontés aux enjeux de transformation du tourisme dans les outre-mer et à renforcer l’attractivité et l’image de tourisme durable des destinations touristiques concernées dans des bassins régionaux très concurrentiels. 8 hôtels basés dans les territoires d’Outre-mer sur les 14 projets en lice.  « Le jury a sélectionné les projets d’investissements portant des enjeux structurants de transformation durable, avec notamment des projets de rénovation immobilière, des démarches d’ajustement des modèles économiques et de la stratégie commerciale ou des accompagnements liés aux ressources humaines», précise Atout France.Il s’agit de l’Hôtel Amazonia en Guyane, trois établissements à La Réunion (le Lindsey Hôtel, l’Hôtel Le Saint-Pierre et la Résidence Le Kerveguen), le Beach Hôtel à Saint-Martin, le Gondwana Hôtel en Nouvelle-Calédonie, l’Hôtel Carayou (Martinique) et l’Hôtel Fleur d’Epée en Guadeloupe. Atout France ajoute que « de nouveaux appels à manifestation d’intérêt portant sur ces mêmes thématiques ou des thématiques proches seront organisées au 1er trimestre 2023»

La reprise du tourisme est mise en danger par les crises mondiales – OCDE

08/12/2022 – Le ralentissement de l’économie mondiale, sur fond de choc énergétique déclenché par la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine, de forte inflation et de baisse du pouvoir d’achat des ménages, risque de freiner la dynamique de reprise post-pandémie du tourisme, selon un nouveau rapport de l’OCDE.
L’édition 2022 du rapport Tendances et politiques du tourisme de l’OCDE indique que le tourisme a connu un fort rebond dans bon nombre de pays en 2022 sous l’effet du rattrapage de la demande, de la mobilisation de l’épargne des ménages et de l’émission de bons d’achat de voyage. On ne devrait toutefois pas observer une réelle reprise du tourisme international avant 2024 ou 2025 au plus tôt.
Après six décennies de croissance régulière, le secteur a été frappé de plein fouet par le COVID-19. Au plus fort de la pandémie, le tourisme international était quasiment au point mort ; en termes de manque à gagner, cet effondrement du tourisme international représentait 0.77 USD de chaque dollar de recettes non perçu au titre des exportations de services dans les pays de l’OCDE en 2020. Le tourisme interne étant également soumis à de fortes restrictions, la contribution directe du secteur au PIB a reculé de 1.9 point de pourcentage dans les pays de l’OCDE pour lesquels des données sont disponibles.
Il ressort du rapport que le COVID-19 a mis en évidence le rôle déterminant du tourisme pour l’économie, à l’échelon mondial, national et local.Avant la pandémie, le secteur contribuait directement en moyenne à hauteur de 4.4 % au PIB, de 6.9 % à l’emploi et de 20.5 % aux exportations de services dans les pays de l’OCDE.

Les dernières données montrent que les chiffres du tourisme sont plus élevés que prévu dans de nombreux pays. En juillet 2022, les flux touristiques internationaux étaient inférieurs de 19.9 % seulement à leur niveau de juillet 2019 dans les pays de l’OCDE répondants, même si on observe d’importantes disparités selon les régions. Ainsi, le nombre d’arrivées au Danemark, en Espagne, en Grèce, au Luxembourg, au Portugal et en Slovénie a dépassé les niveaux de 2019, alors que dans les pays limitrophes de la Russie et de l’Ukraine, le nombre de touristes était inférieur d’au moins 30 % à son niveau d’avant la pandémie. Dans les pays de l’OCDE de la région Asie-Pacifique, on a constaté un recul d’au moins 40 % du nombre d’arrivées par rapport à 2019.
« La pandémie a mis au jour les faiblesses sous-jacentes de l’économie du tourisme dans son ensemble », a déclaré Mathias Cormann, Secrétaire général de l’OCDE. « Les retombées de la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine compromettent désormais la reprise du secteur. Le défi, pour les pouvoirs publics et les entreprises, consiste non seulement à donner un coup de pouce au tourisme sur le court terme, mais aussi à assurer la solidité et la durabilité du secteur sur le long terme. »
Les entreprises du tourisme, qui peinent déjà à sortir de la crise pandémique, doivent désormais aussi faire face à la hausse des coûts de l’énergie, des produits alimentaires et autres ressources. À cela s’ajoutent les pénuries de main d’œuvre et de compétences qui plongent le secteur dans une grande incertitude susceptible de freiner la reprise. Il faudra par ailleurs rétablir une mobilité sûre pour regagner la confiance des voyageurs et relancer la demande touristique.
Pour soutenir la reprise et transformer le secteur du tourisme, les pouvoirs publics doivent prendre des mesures visant à :
Renforcer la collaboration au sein de l’administration et avec le secteur privé afin de soutenir la reprise et de bâtir un avenir meilleur pour le tourisme. Aux États-Unis, par exemple, la stratégie nationale 2022 pour le tourisme et les voyages (National Travel and Tourism Strategy 2022), qui fait appel à la mobilisation et aux capacités de l’ensemble de l’administration fédérale, sera mise en œuvre sous l’égide du conseil pour la politique du tourisme (Tourism Policy Conseil) en partenariat avec le secteur privé.
Bâtir un secteur du tourisme solide et stable, plus résilient face aux chocs futurs. La pandémie et la crise liée à la hausse du coût de la vie ont mis en évidence les fragilités du secteur et la nécessité de renforcer la capacité des administrations et des entreprises à réagir et s’adapter rapidement, à élaborer des stratégies de gestion des destinations sur mesure et à promouvoir un environnement économique propice à la réussite des PME. C’est ainsi qu’au Chili, le programme de soutien au tourisme lancé en juillet 2022 est destiné à financer des activités de formation, de planification opérationnelle, de conseil, d’assistante technique, mais aussi le besoin en fonds de roulement et/ou des projets d’investissement à l’appui de la relance des PME du tourisme.
Adopter des mesures qui s’inscrivent dans la durée et soient porteuses de transformations pour promouvoir une reprise verte du tourisme. La Norvège a mis au point l’outil CO2RISM qui permet d’estimer la quantité d’émissions de CO2 liées au transport des touristes internes et des touristes étrangers en Norvège ; ce calculateur compte au nombre des différents outils opérationnels utilisés dans le cadre de la stratégie nationale du tourisme à l’horizon 2030 pour aider les destinations à basculer vers une planification et un développement plus durables du tourisme.
Découvrez l’édition 2022 de la publication Tendances et politiques du tourisme de l’OCDE, cofinancée par l’Union européenne.
Pour de plus amples informations, les journalistes sont invités à prendre contact avec Shayne.MACLACHLAN@oecd.org En collaboration avec plus de 100 pays, l’OCDE est un forum mondial qui encourage les politiques visant à préserver la liberté individuelle et à améliorer le bien-être économique et social des populations du monde entier. Also AvailableEgalement disponible(s)